Démission du ministre Couillard

2008/08/14 | Par Alain Lavallée

La question de la démission du ministre Couillard et de son retrait de la vie politique a été réglée très rapidement par les commentateurs, trop rapidement comme nous allons le suggérer.
PhotoIl aurait démissionné parce que la politique ce ne serait pas assez payant. Parce qu’il pourrait gagner trois ou quatre fois plus d’argent dans d’autres fonctions.

À cela, nombre de commentateurs ont ajouté, parce qu’il était trop ambitieux. Il voulait remplacer le premier ministre, mais la récente embellie de M. Charest dans les sondages récents l’aurait incité à renoncer à cette ambition.

Enfin, plusieurs ont affirmé que Philippe Couillard ne voulait plus être ministre de la Santé et que le premier ministre Charest lui aurait refusé un changement de ministère. Aux yeux des commentateurs, les raisons de sa démission semblent évidentes et sans appel.

Mais pourquoi Philippe Couillard a-t-il quitté la vie politique?

Philippe Couillard est reconnu comme étant ambitieux, mais aussi comme étant compétent, intègre et intelligent. Lorsque l’on examine tous les arguments avancés pour expliquer sa décision, ou bien ils se révèlent peu convaincants, ou bien ils apparaissent convenus.

Par exemple, le chroniqueur politique Gilbert Lavoie affirme que l’argument du changement de ministère n’est pas une raison puisque « L’entourage de Jean Charest soutient que si une autre fonction ministérielle avait pu le retenir, on lui aurait accordée (28 juin 2008, Le Soleil, p.6)».

La question de l’embellie de M. Charest dans les sondages? M. Couillard sait fort bien qu’en six mois, tout peut changer du tout au tout. Le premier ministre actuel, M. Charest n’en est-il pas lui-même un exemple éloquent?

Quant à la question des revenus moins élevés en politique, M. Couillard le savait depuis le moment où il avait pris sa décision d’entrer en politique. D’ailleurs, il a souligné dans le point de presse fait en compagnie du premier ministre, le matin de sa démission que les questions monétaires avaient joué un certain rôle. Cela a fait bien plaisir au premier ministre et au Parti libéral. Pas besoin de chercher plus loin, c’est réglé, c’est une question monétaire.

Néanmoins il subsiste une zone d’ombre. Comme l’écrit le chroniqueur politique Gilbert Lavoie, « Que s’est-il véritablement passé entre le premier ministre et le ministre le plus respecté du public, pour qu’on le destine à une sortie sans éclat, et sans les discours élogieux qui marquent généralement le départ d’un élu? (G. Lavoie, 28 juin 2008, Soleil, p.6) »

L’examen de ce dossier nous amène à soutenir que pour comprendre la décision de M. Couillard de démissionner du gouvernement et de quitter la vie politique, il faut considérer non seulement ses responsabilités ministérielles en matière de Santé, mais aussi celles de la région de la Capitale-Nationale.

Sa décision de quitter la politique paraît soudaine. Le 19 juin, un journaliste de TVA indique que le ministre serait en « réflexion » quant à son avenir. Ce que le ministre confirme le lendemain. Puis le matin du 25 juin: conférence de presse annonçant sa démission. À peine quelques heures plus tard, conférence de presse où le premier ministre Charest annonce la nomination du nouveau ministre de la Santé, un non-élu, alors que M. Charest se réserve la responsabilité de la région de la Capitale-Nationale jusqu’à la fin du 400e.

La célérité avec laquelle le premier ministre a réagi montre bien qu’il connaissait depuis un certain temps les intentions de son ministre de la Santé. Selon un journaliste parlementaire généralement bien informé, le ministre Couillard aurait fait part de son intention de partir « il y a quelques semaines » (Denis Lessard, La Presse, 20 juin 2008). Quelques semaines, cela indique les alentours de la fin mai 2008. Mais avant d’en faire part, il a dû y réfléchir personnellement et cela nous mène à la mi-mai certainement (ou avant).

Un ministre très intéressé par les Fêtes du 400e

Philippe Couillard a quitté Montréal et déménagé avec toute sa famille à Québec tout juste avant les élections du printemps 2007. Élu, il s’est vu confier la responsabilité de la région de la Capitale-Nationale. Il héritait par la même occasion de la responsabilité des Fêtes du 400e. « Il semblait beaucoup se plaire dans son rôle de ministre responsable de la Capitale-Nationale (M. David, Le Devoir, 21 juin, B-3) »

La commémoration du 400e le touchait, l’engageait personnellement. Philippe Couillard se disait « féru d’histoire ». Il est un descendant direct de Guillaume Couillard, le premier arrivant de la Nouvelle-France à y avoir eu une descendance ici. Son ancêtre Guillaume est né à Saint-Servan (St-Malo), il est arrivé en 1613 à Québec, il y a épousé Guillemette Hébert, fille de Louis Hébert, premier colon de Québec. Guillaume Couillard a connu et côtoyé Champlain. Son descendant, Philippe, souhaite que Champlain et l’histoire soient commémorés dans les événements de 2008.

Les circonstances l’ont amené à s’investir davantage dans le 400e puisque la mairesse de Québec est décédée en août 2007 et ce n’est qu’en décembre qu’un nouveau maire a été élu. En octobre 2007, le ministre Couillard a clairement annoncé ses intentions de faire la promotion du 400e en visitant toutes les régions du Québec et même qu’il irait à Toronto et en Nouvelle-Angleterre.

Le 6 octobre 2007, le ministre Couillard avait confié au journal Le Soleil qu’il espérait que le voyage qu’il entreprenait en France «permettra de convaincre les Français de participer massivement aux Fêtes du 400e et leur donnera le goût d’en savoir plus sur le Québec d’hier et d’aujourd’hui. Il souhaite aussi que la collaboration entre la France et le Québec donnera envie aux gens d’ici d’en savoir davantage sur leurs racines et de se laisser toucher par l’histoire de leurs ancêtres qui ont fait un jour la grande traversée de l’Atlantique. »

Le ministre Couillard avance que pour nos ancêtres français « la traversée de l’Atlantique suscitait les mêmes émotions que les voyages en navette spatiale de nos jours ». En résumé, le ministre souhaitait que les Québécois soient touchés par les événements commémorant le voyage de leurs ancêtres, qu’ils s’accordent la permission d’être fiers de leurs ancêtres aventuriers, de leurs racines françaises, comme lui l’est.

Réciproquement, il espère que les Français seront fiers de ce que leurs « cousins » ont réalisé en Amérique. Dans ce contexte, les événements de la « Grande Traversée de l’Atlantique » de La Rochelle vers Québec, et son pendant « Le retour aux sources » de Québec vers La Rochelle constituaient à ses yeux des événements phares de ce 400e, d’autant plus que son séjour en France en octobre lui permettait de constater de visu que les régions de France s’étaient beaucoup investies dans ce projet.

La Grande Traversée de l’Atlantique, un événement porteur de messages d’amitié

Dans le cadre de la Grande Traversée, 48 voiliers de plaisanciers français ont quitté La Rochelle le 8 mai, avec le Belem, ce grand voilier patrimonial français en tête, afin de rallier Québec, un « voyage pour l’histoire ».

Le Belem était porteur de 426 lettres d’amitié adressées à des maires québécois dont la municipalité est jumelée à une commune française, ou encore des lettres adressées à des écoles, des organisations, des chorales, des médias… etc. avec qui des organisations françaises ont des liens ou souhaitent avoir des liens.

Des dizaines de communes de France, principalement de la région Poitou-Charentes dont les descendants ont fait souche au Québec, avaient préparé chacun un petit tonneau de bois. Ces tonnelets étaient « remplis de messages d’amitié, de cadeaux et d’objets significatifs représentant le lien entre la France et le Québec ». Ces messages invitaient « les Québécois à venir les visiter dans leur commune (…) et même à dormir chez les habitants du coin s’ils ont le goût de fraterniser avec eux ».

Cette flottille de l’amitié visait à commémorer ces passages de la France vers l’Amérique que 80% des ancêtres des Québécois ont fait à la voile, eux aussi, il y a quelques siècles : les Tremblay, les Gagnon, les Roy, les Simard, les Parenteau, les Beaudet, les Blais, les Morin, les Lafond, etc.Chacun des voiliers de la Grande Traversée était porteur d’un de ces petits tonneaux de l’amitié. Chacun des voiliers de la Grande Traversée était porteur d’un de ces petits tonneaux de l’amitié destinés entre autres aux familles qui ont fait souche au Québec.

Par exemple, le capitaine Jean-Claude Pourajaud à bord du voilier Histoire d’Ève (voilier no 9) était porteur du tonnelet préparé par la commune de Puymoyen, destiné aux descendants de la famille Simard. D’autres capitaines étaient porteurs des tonnelets destinés ainsi : l’Association des familles Parenteau devait recevoir le tonnelet provenant de la Commune de Bazauges ; l’Association des familles Beaudet devait recevoir le tonnelet provenant de la Commune de Blanzay ; l’Association des Blais d’Amérique celui de la Commune de Sers, et ainsi de suite. Quel accueil recevraient-ils à Québec? c’est à la Société du 400e de décider.

Le ministre Couillard planifie une Fête nationale qui célébrera l’arrivée des équipages de la Grande Traversée le 23 juin à 18 heures

Le 10 octobre 2007, le Ministre Couillard a annoncé qu’il augmentait de manière substantielle le budget de la Fête nationale afin d’ «organiser un grand spectacle le 23 juin 2008 à Québec. Cet événement majeur ne servira pas uniquement à célébrer les Fêtes du 400e, mais aussi à accueillir les participants de la Grande Traversée de La Rochelle, qui entreront dans le port de Québec le 23 juin vers 18 h. » (Le Soleil, 11 octobre).

Donc sept mois avant le départ de la Grande Traversée du 8 mai à La Rochelle, qui sera grandiose, le ministre annonce son programme. Le budget de la fête nationale est haussé pour accueillir cette flottille de voiliers qui commémore l’arrivée de nos ancêtres. La première flottille non guerrière, ou non militaire, à remonter le St-Laurent depuis deux siècles et demi.

La fête qu’il planifie aurait débuté à 18 heures sur les quais le 23 juin pour se poursuivre avec les feux de joie de la St-Jean, habituels, et les célébrations qui durent toute la nuit comme c’est le cas de la Fête nationale à Québec. Il souhaite lier commémoration des racines françaises et fierté. Il y aurait fort probablement eu remise de la quarantaine de tonnelets de l’amitié aux familles souches concernées et autres associations et municipalités ou régions qui auraient été conviées sur les quais afin de faire un accueil chaleureux à cette flottille porteuse de messages d’amitié.

L’accueil de la Grande Traversée s’est fait le 24 juin à Québec

Visiblement son projet de combiner l’arrivée de la Grande traversée à 18 heures avec la nuit de festivités de la Fête nationale a été battu en brèche. L’accueil des trente-huit bateaux ayant réussi la Grande Traversée s’est fait non pas à 18 heures le 23 juin mais en fin d’après-midi le 24 juin.

Comme le constate la journaliste qui avait été témoin du départ du 8 mai à La Rochelle et des engagements du maire Labeaume à bien faire… « de toute évidence, la Société du 400e a choisi de ne pas investir outre mesure dans l’accueil… (de la Grande Traversée)… l’événement sentait quelque peu l’improvisation. Un court spectacle de danse indienne et une prestation des talentueux Petits chanteurs de Québec ont meublé les temps morts, mais on aurait pu s’attendre à un spectacle de plus grande envergure dans les circonstances. (« Accueil plus pâle qu’a La Rochelle », 25 juin 2008, Le Soleil, p. 5).

Au lieu de quelques centaines, peut-être milliers de personnes qui se sont présentées le mardi 24 juin en fin d’après-midi, si les projets du ministre Couillard avaient été respectés, il y aurait peut-être eu des dizaines de milliers de Québécois de toutes les régions du Québec pour commémorer cette arrivée symbolique de leurs ancêtres et accueillir dignement les 38 voiliers qui sont parvenus à bon port et qui étaient porteurs des tonneaux de l’amitié France-Québec.

De toute évidence le projet du ministre Couillard a été profondément remanié par des « autorités supérieures ». Ce ministre du gouvernement du Québec n’avait pas la main haute sur la Société du 400e.

La Société du 400e a décidé que toute la question de la remise des tonnelets de l’amitié destinés aux familles souches serait du domaine privé, et non du domaine de la fête publique. Lorsque les voiliers sont arrivés à Gaspé dans la deuxième semaine de juin, quelqu’un a donné des « ordres » afin que tous les barillets soient enlevés aux capitaines porteurs et transportés par camion à Québec. Les capitaines ont donc remis leur barillet à l’organisation.

Puis probablement parce qu’il s’avérait impossible de récupérer tous les barillets, (une partie des voiliers n’arrêtant pas à Gaspé, d’autres étant trop en retard), les « ordres » ont changé. Les barillets ont été remis pêle-mêle aux capitaines.

Quelque part quelqu’un en autorité a décidé que toute cette symbolique du passage d’une commune « racine » française vers une famille « souche » québécoise ne respectait pas une règle. Est-ce parce que la symbolique de l’événement dépassait les cadres de la « ville » de Québec et rejoignait cette nation francophone qui a essaimé à partir de Québec? Est-ce parce que cet événement portait ombre au dogme du « multiculturalisme canadien »?

Le dernier discours du ministre Couillard et sa démission

Son projet d’accueil de la Grande Traversée avait été profondément modifié. Il s’est présenté à l’accueil des équipages à 16 heures le 24 juin. Il y a prononcé ce qui s’avère être le dernier discours de sa carrière de politicien. Il a souhaité « Bonne fête nationale » à tous les Québécois présents (ce qu’aucun autre des dignitaires canadiens invités à parler n’a fait). Le ministre Couillard a de plus rappelé aux Québécois qu’ils avaient établi, construit le seul « État français en Amérique ».

Pour le ministre Couillard, les Québécois forment une nation et ont un État français. C’est à partir de Québec que la Nouvelle-France s’est construite et étendue en Amérique. Pour tous les autres dignitaires canadiens qui se sont exprimés à cette occasion, seule une ville était fêtée ou encore, un vague fait français des Amériques.

Puisqu’il n’y avait pas eu transfert des barillets des communes racines françaises vers les familles souches québécoises lors de l’arrivée, un second événement avait dû être planifié par la Société du 400e. Le lendemain matin 25 juin, à 11 heures, à huis clos, au Salon VIP de l’Espace 400e, la remise des « diplômes » aux équipages ayant effectué la Grande Traversée de l’Atlantique a eu lieu.

Toutefois, la question des tonnelets de l’amitié a été escamotée, réglée en privé. (un exposé de cet événement VIP du 25 juin où Lionel Jospin était présent est disponible sur ce blogue, billet du 29 juin, La Grande traversée arrive à Québec).

Quant à la traversée transatlantique du Belem, elle était aussi symboliquement important pour la France, c’était un “voyage pour l’histoire“. Des dignitaires français ont évoqué l’arrivée à Québec de “La Capricieuse” en 1855, premier navire français à naviguer sur le Saint-Laurent depuis 1763, puis indirectement l’arrivée du Colbert en 1967.

Porteur d’un grand nombre de lettres d’amitié, le Belem évoquait la traversée de Champlain. Son accueil le 2 juillet à Québec fut minimaliste. Plusieurs personnalités françaises étaient sur les lieux, dont Ségolène Royal (pour un exposé de cet accueil lire billet du 3 juillet, Bonne fête Québec sur ce blogue).

Le « retour aux sources » du 6 juillet : le silence total

Le ministre Couillard qui « souhaite aussi que la collaboration entre la France et le Québec donnera envie aux gens d’ici d’en savoir davantage sur leurs racines » ne pouvait qu’être intéressé par l’événement du 6 juillet où des équipages québécois retournaient vers la France.Ils seraient accueillis à La Rochelle le 23 août.

Philippe Couillard n’était probablement pas fier de la tournure que la Société du 400e a donnée à cet événement (il avait déjà quitté la vie politique). Vingt-cinq voiliers ont quitté le dimanche 6 juillet le Yacht-Club de Québec à 18 heures, dans le quasi-anonymat. Personne ne pouvait avoir accès aux équipages qui partaient. Il fallait se rendre au grillage à l’entrée de la marina et demander à rencontrer une personne de l’équipage. Un employé allait le chercher et cette personne devait se présenter à la grille pour vous parler. Quelques dizaines de personnes, des membres de la famille immédiate ont été admis sur la jetée, question de dire au revoir à leurs proches. La population de Québec n’a pas été conviée.

De toute façon il était impossible d’avoir accès à ce site privé. De plus sur les quais du Vieux-Port, à cette heure, il n’y avait pas plus de quelques dizaines de personnes… qui ignoraient ce qui se passait sur le fleuve… l’anonymat le plus total.

Cet événement privé du 6 juillet est à des années-lumière du départ que les Français avaient préparé aux équipages de la Grande Traversée, précédé du Belem, le 8 mai dernier, où plus de 70 000 personnes les ont acclamés. Nos équipages du « Retour aux sources » ont été contraints à l’anonymat le plus total. Le Belem était à proximité dans le Bassin Louise, disponible pour servir.

Et pourtant, nous pensons qu’à l’origine une autre programmation avait été prévue pour ce « Retour aux sources » mais le sens en a été détourné. Il faut se rappeler que la programmation de ce dimanche 6 juillet, journée du départ du « Retour aux sources », la Fédération des familles souches du Québec, ainsi que toutes les familles ont été conviées à une fête des familles sur les Plaines d’Abraham de 10 h. à 16 h. afin de pique-niquer puis faire une photo où ils se regroupaient afin de former le chiffre 400. Cette fête de la famille, c’était du festif mais le plus possible, entièrement déconnecté du commémoratif.

400: c’est un chiffre… on place tout le monde sur ce chiffre et on prend une photo des airs… comme c’est amusant. Photo désincarnée qui sera remise lors du 500e… What the hell where they doing? Pendant ce temps, s’ils avaient pu regarder en bas sur le fleuve, une flottille de bateaux passait pour un voyage vers le pays des ancêtres.

Si on relit les souhaits du ministre Couillard, on peut penser qu’il aurait apprécié combiner en ce 6 juillet le départ des équipages du « retour aux sources » avec cette fête de la famille où étaient conviées justement familles souches et autres familles. (peut-être même que cela avait été planifié puisque la coïncidence du 6 juillet pour ces deux événements ne peut être due au hasard).

De plus, lors de sa tournée des régions du Québec, que finalement il n’a pas pu faire, il aurait pu non seulement convier les Québécois à venir commémorer à Québec l’arrivée symbolique de leurs ancêtres à la voile représentée par l’événement de la Grande Traversée de l’Atlantique. Il aurait pu par la même occasion encourager les municipalités et les régions à envoyer des messages d’amitié aux communes françaises… messages qui auraient pu être transmis par les voiliers du « Retour aux sources ».

Quelqu’un quelque part à la Société du 400e a décidé qu’il n’était pas « correct » de favoriser une telle démarche symbolique. Le 6 juillet le ministre n’était plus là pour cautionner ces deux événements (« retour aux sources » et « fête de la famille »), il avait déjà démissionné depuis 12 jours.

Extrait du blogue de l’auteur
(Source : http://quebec.blog.lemonde.fr/