La FTQ recommande le vote pour le Bloc

2008/09/24 | Par L’aut’journal 


« Le gouvernement Harper est inscrit aux abonnés absents pour le Québec et ses travailleurs »
– Michel Arsenault et René Roy, président et secrétaire général de la FTQ

Le Conseil général de la Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ), la plus importante instance de la centrale entre les congrès, a entériné ce matin la position du Bureau de la FTQ recommandant le vote pour les candidats du Bloc Québécois au scrutin fédéral du 14 octobre prochain.

Le Bloc a défendu nos valeurs et les intérêts du Québec à Ottawa

« Nous avons l’embarras du choix quant aux raisons pour appuyer le Bloc Québécois qui a été un fidèle allié des travailleurs et travailleuses québécois, des chômeurs et des plus démunis à la Chambre des communes. Aucun autre parti n’a autant défendu nos valeurs et les intérêts du Québec à Ottawa », a fait valoir le président de la FTQ à l’issue du débat des délégués du Conseil général de la FTQ sur l’appui au Bloc Québécois.

Les conservateurs aux abonnés absents

« Nous avons aussi l’embarras du choix sur les dossiers où les conservateurs se sont inscrits aux abonnés absents ces dernières années.

« Sur l’accessibilité à l’assurance-emploi, la langue de travail pour les travailleurs de juridiction fédérale au Québec, les retombées équitables pour le Québec dans le secteur aéronautique, les mesures de sauvegarde sur les importations dans le textile et le vêtement, le sous-financement de l’éducation postsecondaire, la liste est longue des occasions ratées par les conservateurs d’intervenir alors qu’ils dilapidaient des surplus faramineux », a repris pour sa part le secrétaire général de la FTQ, René Roy.

Un immobilisme coupable dans de nombreux dossiers

« Steven Harper et son lieutenant, Michael Fortier, auront beau brandir des épouvantails sur les coûts du Bloc, un grave déni démocratique, ou encore afficher leur reconnaissance de façade de la nation québécoise, leurs manœuvres ne suffiront pas à faire oublier leur immobilisme coupable dans le dossier de l’équité salariale au fédéral, leur tentative de rouvrir par la porte d’en arrière le débat sur l’avortement, leur volonté de privatiser Postes Canada, leur sourde oreille sur la loi anti-briseurs de grève ou encore leur mépris pour les accords de Kyoto », a ajouté Michel Arsenault.

Un triste bilan au Québec

« Le gouvernement Harper est clairement, par son triste bilan au Québec, un gouvernement des pétrolières de l’Ouest, pour les pétrolières de l’Ouest. Nous ne pouvons imaginer le scénario dans lequel un gouvernement conservateur majoritaire plongerait l’économie du Québec et ses travailleurs », ont conclu les dirigeants syndicaux.

Source : FTQ