L’Affaire Archambault/McCartney

2009/01/06 | Par Antoine Dubé

À cette période-ci, la plupart des médias commerciaux font leur bilan de l’année et plusieurs d’entre eux ont retenu le spectacle présenté par Sir Paul McCartney, le 20 juillet dernier, comme l’évènement de l’année à Québec en 2008 parce qu’il a attiré plus de 250 000 personnes, mais aussi parce qu’il a suscité aussi une immense controverse. En fait, on devrait surtout la qualifier comme la plus grande dérive médiatique survenue au Québec depuis celle encourue avec Yves Michaud.

Malgré la publication de milliers d’articles dans les médias du monde entier, aucun journal du Québec n’a publié, dans son entier, la fameuse lettre que l’artiste-peintre et sculpteur Luc Archambault a envoyée à Sir Paul McCartney après l’annonce de son spectacle par la Société du 400e de Québec. La plupart d’entre eux l’ont traitée comme une opposition à la venue du chanteur britannique à Québec dans le cadre des festivités organisées pour souligner cet important anniversaire.

Pourtant, cette lettre intitulée « Mot de bienvenue d’un artiste québécois à Sir Paul McCartney » ne s’opposait nullement à la tenue de ce spectacle sur les Plaines d’Abraham. Elle voulait simplement renseigner l’ancien Beatles sur le contexte politique « canadianisateur » entourant l’organisation des activités du 400e et l’inciter à tenir compte de la réalité francophone du Québec dans la préparation et la présentation de son spectacle. Ce qu’il a fait d’ailleurs et de façon magistrale en s’exprimant à plusieurs reprises en français et en arborant le drapeau du Québec à la fin de son spectacle.

Dès l’envoi de la lettre de Luc Archambault aux médias, Marie-Joëlle Parent du Journal de Montréal a rejoint Pierre Curzi pour savoir pourquoi il avait endossé cette lettre. Comme le député de Borduas a semble-t-il mis beaucoup d’emphase sur la « canadianisation » des Fêtes du 400e de Québec, le libellé de la journaliste laissait entendre qu’il s’opposait à la venue de Paul McCartney alors qu’il a toujours été l’un des ses fans et qu’il ne s’opposait nullement à sa venue. Puis, elle a amalgamé une partie de sa déclaration à une autre de Normand Brathwaite, lui aussi un admirateur de McCartney, prononcée avant la publication de la lettre ainsi qu’aux commentaires de Pierre Falardeau, un polémiste reconnu, qui n’avait pas lui non plus lu la lettre de Luc Archambault. Voilà la dérive était lancée.

Cela n’en prenait pas plus pour que Stéphane Laporte de La Presse, en mal de sujet en cette période de vacances, s’empare de l’affaire et rédige le même jour, une chronique débutant par « Chers opposants ». Il créait ainsi un mouvement d’opposition à la venue de Sir Paul ,ce à quoi se sont référé ou ont suivi béatement la plupart des médias de Québec dont au moins deux, Radio-Canada et le Journal Le Soleil, étaient des partenaires affichés de la Société du 400e qui y voyaient la manifestation d’une jalousie de Montréalais envers Québec.

Pourtant, Luc Archambault et 24 des 27 cosignataires sont de la région de Québec. Étrangement aucun d’entre eux, malgré que plusieurs soient des personnages connus du public, n’a été interrogé dans cette affaire. La dérive médiatique, inventant de toutes pièces un faux mouvement d’opposition et accrédité par le premier ministre Jean Charest lui-même, a été si forte que la chef du Parti Québécois, madame Pauline Marois, s’est sentie obligée de réagir en demandant à ses députés, à partir de Boston où elle suivait des cours d’anglais, de ne plus endosser de lettres-pétitions sans son aval.

Malgré plusieurs tentatives de rectification des faits par Luc Archambault, notamment lors d’un point de presse réunissant une vingtaine de journalistes deux jours avant le spectacle, les médias de la région de Québec ont continué de parler, même encore récemment, de l’opposition par un groupe de nationalistes à la présentation du spectacle de Paul McCartney comme l’évènement ayant le plus marqué l’année 2008 à Québec.

Certains ont déploré privément la quasi-absence de défense de la position de Luc Archambault dans cette affaire par des représentants des mouvements nationalistes au Québec, mais n’ont pas osé le faire en raison du risque que des fédéralistes s’en servent durant les deux campagnes électorales qui ont eu lieu cet automne au Québec. Pourtant, ne pas réagir peut faire en sorte qu’une telle dérive médiatique se reproduise de nouveau. Au moins, du temps devrait être consacré pour étudier une telle question et pour chercher des moyens pour contrer ce type de dérapage antidémocratique comme l’utilisation plus fréquente d’un média alternatif tel l’aut’journal.

P.-S. Pour mieux comprendre cette dérive médiatique : rien de mieux que de lire la lettre de Luc Archambault ci-dessous.

Photographie: Élise Ekker-Lambert




Mot de bienvenue d’un artiste québécois à Sir Paul McCartney venant célébrer à Québec le 20 juillet 2008, le 400e anniversaire de fondation de la Ville de Québec par Samuel de Champlain.

1608-2008 – Les célébrations 400e de Québec
La fête de Québec
La fête des Québécois
La fête du Québec français, toutes origines confondues
La fête du peuple du Québec
La fête de l’Amérique française.

400e – Lettre ouverte à Sir Paul McCartney - Mot de bienvenue d’un artiste québécois

Ce mot de bienvenue d’un artiste Québécois, informe M. McCartney du contexte entourant sa venue, et dénonce la canadianisation de la fête du 400e de Québec et le détournement de sens qui en résulte. Celui dont on se sert pour justifier la venue de Sir Paul McCartney, le 20 juillet 2008, dans le Parc des Champs-de-Bataille de Québec. L’artiste québécois dénonce respectueusement l’assertion de ce célèbre invité quand il dit que la musique est, dans son cas, universelle. Sa musique n’est pas que musique, elle est aussi paroles, paroles de langue anglaise. Ce texte invite l’artiste réputé à considérer ce fait comme étant partie essentielle du combat incessant que mène pour la survivance de la langue française en Amérique ce peuple du Québec qui l’acclame. Entouré qu’il est, de populations de langue anglaise, à 40 contre un, partout présentes à la radio, à la télé, sur Internet, dans les vidéos et jeux vidéos, dans les modes d’emplois, les logiciels informatiques, et autres vecteurs de son assimilation possible. Les quotas radiophoniques montrent bien que « la musique » n’est pas toujours « universelle ». Sans eux, notre chanson n’aurait pu croître et se développer. De la Bolduc à Céline Dion, de Raymond Lévesque à Arianne Moffat.

La préoccupation écologiste de l’artiste mythique qu’est Sir Paul, devrait pouvoir aussi se manifester le 20 juillet 2008, dans la défense et l’illustration d’un appui au combat que nous menons pour la diversité culturelle que la langue de sa musique menace par ailleurs. Ce « Mot de bienvenue d’un artiste Québécois » invite l’artiste britannique à prendre acte de notre situation particulière et l’invite à manifester en chanson française et anglaise, son adhésion à notre désir de survivance. Et ce, en posant ici un geste pour que sa venue soit aussi sensible qu’elle l’a déjà été au destin des phoques Québécois, qu’elle pourrait l’être à l’égard du peuple du Québec français qui va l’accueillir bras ouverts en lui disant « N’ait pas peur. Nous donnons une chance à la paix ». Nous refusons les armes mais voulons avancer vers notre libération, parce que nous savons ce que c’est que de périr et d’être conquis par les armes. Sir Paul, devrait pouvoir et savoir comment, nous dire qu’il est comme nous, contre l’impérialisme quel qu’il soit, culturel ou politique. Qu’il est avec nous en chanson même en anglais, conscient du danger que cela fait peser sur nous si elle devenait par trop envahissante et bulldozant notre propre chant, et nos propres géants qui nous chantent.

Mot de bienvenue d’un artiste Québécois à Sir Paul McCartney venant célébrer à Québec le 20 juillet 2008, le 400e anniversaire de fondation de la Ville de Québec par Samuel de Champlain.

Le 400e, la fête de Québec, des Québécois, du Québec français, toutes origines confondues.
Le 400e, la fête du peuple du Québec et la fête de l’Amérique française.

400e – Lettre ouverte à Sir Paul McCartney

Sir Paul,

L’artiste que je suis aimerait s’adresser à l’artiste que vous êtes en tout respect et connivence, pour vous faire part des préoccupations citoyennes qui sont les miennes, dans le contexte de votre venue au Québec le 20 juillet prochain.

Les Beatles étaient et vous êtes encore des artistes d’une classe à part. Vous avez marqué, transfiguré ce 20e siècle, partout en Occident, voire partout dans le monde. Chaque nation ayant avec vous, avec vos chansons, développé un attachement singulier à vos égards et enrichi sa culture. Y compris au Québec, où par exemple, a fait sensation en 1969 le « Bed-in » tenu par John Lennon et Yoko Ono dans un hôtel de Montréal (Le Reine Elizabeth). Un prolongement de l’héritage et de l’esprit des Beatles. Réciproquement, vous avez été sensibilisés au sort réservé à certaines de ces nations qui vous adulaient, dont celles déchirées par la guerre. Ce « Bed-in » de Montréal a eu pour conséquence la création de ce disque qui devait devenir un mouvement, « Give Peace a Chance » [i] . Une chanson qui était à l’origine signée par vous et John Lennon, témoignant de votre contribution dans l’évolution de ce parcours sans pareil.

Québec, la ville, fête en 2008 son 400e anniversaire de fondation. Vous avez accepté de vous joindre à ces célébrations après avoir reçu une invitation du comité organisateur [ii] . Nous aimerions vous entretenir, vous informer du contexte particulier et litigieux entourant ces fêtes et votre venue.

Comme vous le savez, le peuple de Nouvelle-France, a été conquis par les Britanniques en 1759, après 151 années de Régime français. Nous fêtons, 249 ans plus tard, la fondation de Québec par Samuel de Champlain et fêtons 400 ans de présence française en Amérique du Nord et ce, dans la controverse. Normal, l’État du Canada, n’a jamais soumis à l’approbation du peuple souverain du Québec l’Acte qui le fonde, le constitue et le gouverne. Cet État n’a été approuvé que par la Reine d’Angleterre et les juges de la Cour suprême canadienne. Près de la moitié des Québécois ont en 1995 voté en faveur d’un État du Québec souverain. Ce résultat a été accepté, mais il a été entaché de plusieurs irrégularités. L’État du Canada ne s’étant pas soumis aux règles référendaires du Québec, il a asymétriquement dépensé sans compter et a transgressé ses propres règles pour accorder à la hâte la nationalité canadienne à des milliers de nouveaux arrivants au Québec, réputés favorables à ce Canada fédéral qui les accueille et à qui ils prêtent serment de fidélité pour en devenir citoyens. Sans parler des menaces de représailles culturelles, économiques et politiques, ni des chantages financiers et émotifs dont le peuple pacifique, démocratique et souverain du Québec a été l’objet depuis la Conquête par les armées britanniques, et plus particulièrement, avant et pendant les 30 années qui ont précédé ce résultat. La mainmise fédérale sur les présentes festivités du 400e de Québec en témoigne.

Pour justifier l’invitation qui vous a été faite, les organisateurs ont inventé pour la circonstance, une double fondation de Québec. Ainsi, par la voix de son premier ministre, le Canada, fondé le 1er juillet 1867, vient de vieillir de plusieurs siècles en prétendant officiellement et de manière absurde, que le Canada a été fondé en 1608 par Samuel De Champlain.

On vous a de plus invité selon des organisateurs du 400e « pour faire de la place aux deux peuples fondateurs, la France et le Royaume-Uni ». Deux peuples fondateurs de quoi ? Certainement pas de la ville de Québec. De quoi d’autre donc, sinon du Canada ? Il s’agit là d’un détournement de fête, comme le disait l’écrivain Yves Beauchemin [iii] lors du Spectacle manifestif [iv] du 3 juillet dernier où, dans le Parc de l’Amérique française [v] , l’on tentait de faire contrepoids à ces inepties et au fait que les couleurs bleues et blanches du Québec aient été bannies de la fête. On apprend qu’un groupe québécois de musique populaire, ayant pris un nom anglais pour chanter en anglais, fera votre première partie de spectacle... Comme quoi, le « show » prévu pour vous, est bien anglo-saxon, et rien d’autre...

Vous êtes un artiste britannique, hormis quelques mots charmants de français ici et là, votre musique est anglaise, et de langue anglaise. Vous avez déclaré pourtant que « la musique est un langage universel » [vi] . Admettre votre assertion en oubliant la langue de vos chansons, ferait en sorte que les quotas radiophoniques qui nous ont permis de résister à l’assaut, à l’ascendant de la musique anglo-saxonne depuis les 30 dernières années, seraient nuls et non avenus. Sans ces quotas pourtant, notre musique québécoise francophone n’aurait jamais pu survivre. Votre musique n’est pas que de la musique, elle est aussi faite de paroles. Cela est bien écrit en toutes lettres dans les crédits de vos CD, paroles et musique de... Paul McCartney. Cette prétendue universalité de votre oeuvre, prend un sens bien particulier au Québec et elle nous semble pour le moins ambiguë.

Si vous êtes le bienvenu pour participer à ces fêtes, ce n’est donc ni pour donner de la visibilité aux deux peuples fondateurs du Canada, ni parce que la musique est un langage universel, mais bien parce que vous êtes une idole, une icône, un artiste gigantesque. Un artiste penseur, qui a influencé toute une génération de par le monde, Québec compris.

Comment faire un lien entre l’idole internationale que vous êtes et ces célébrations du 400e qui fêtent ce que nous sommes, le peuple du Québec français ? La question reste entière.

Dans ce contexte de survivance qui est le nôtre, la langue de vos chansons nous importe. Nous les Québécois de langue française, vivant depuis 400 ans dans une Amérique du Nord anciennement française puis britannique devenue, entourés que nous sommes à 40 contre un, par des Canadiens et des États-Uniens de langue anglaise, cernés par la musique anglaise, par le cinéma, par la radio, par la télé, par l’Internet, les jeux vidéos de langue anglaise, ne pas relever votre assertion, faire semblant que votre musique n’est que de la musique, et non pas aussi des paroles, qui se trouvent à être de langue anglaise, n’est pas indifférent, n’est pas insignifiant et nous importe tout autant.

Pire, cependant qu’on accorde déjà à votre venue le caractère d’un événement historique, les grands de notre chanson à nous, passée et actuelle, n’ont eu que la portion congrue d’un seul spectacle qui n’a rien d’un événement historique. On a même refusé d’inclure à la fête quelque chose de congruent qui aurait souligné le 20e anniversaire du décès de Félix Leclerc [vii] le 1988 08 08, l’un de nos pionniers de la chanson poétique et engagée du Québec et ayant vécu, aimé et si bien chanté l’île d’Orléans, cette Chartres d’Amérique aux portes de Québec.

Tout cela n’est pas votre fait, mais nous tenions à vous en informer. Vous vous rendez compte que de spectacle historique en ce 400e 2008, il n’y aura que le vôtre, puisqu’on n’a pas réciproquement donné à nos grands de notre chanson, la place qu’on vous donne, ni celle qu’ils ont pu prendre déjà en ces mêmes lieux il y a de cela 34 ans, quand on a réuni en 1974 pour la Superfrancofête, les Leclerc, Vigneault et Charlebois pour un historique spectacle intitulé « J'ai vu le loup, le renard, le lion » [viii] et présenté dans ce magnifique amphithéâtre naturel du Parc des Champs de Bataille avec vue sur fleuve en contrebas, et qui sera le vôtre. Dans la foulée, le Canada propriétaire du site, a, non sans débats [ix] , attribué à Céline Dion un espace exigu, plat et sans perspective... Ces décisions ne sont pas de votre ressort, mais cela ne doit-il pas interpeller celui qui a chanté un rassurant « Don’t be afraid » ?

J’ai fait un rêve...

J’ai fait un rêve... dans lequel vous invitiez avec vous sur la tribune, Gilles Vigneault pour qu’il nous chante en français l’une de vos chansons que ce grand poète avait préalablement traduite. Vous répliquiez en chantant en français l’une des siennes. Puis, pour finir ce bref clin d’œil au fait français de nos célébrations du 400e que vous fêtiez avec nous, vous entonniez avec lui, en duo et en français, son hymne réputé intitulé « Les gens de mon pays » [x] .

Je ne voudrais pas m’immiscer dans la conception de votre oeuvre, de votre spectacle, mais peut-être pourriez-vous trouver quelque chose qui nous permette de comprendre que vous ne viendrez pas ici participer à la célébration canadienne de la conquête musicale anglo-saxonne, langage universel devenu, mais bien comme un invité de marque, sensible à nos préoccupations et au combat qui est le nôtre, à savoir s’assurer que nous ne disparaîtrons pas et avec nous la langue française d’Amérique. Et ce, pour que ne disparaisse pas avec nous une partie de la diversité culturelle de l’humanité. Un invité, sensible à la difficulté d’être qui est la nôtre, enfermés que nous sommes dans un État qui ne se fonde pas sur le peuple démocratique et souverain que nous sommes et s’en contente trop bien. Un invité, sensible à la difficulté que comporte le fait de défendre ces principes démocratiquement et sans jamais plus prendre les armes qui nous ont fait tant de torts à la Conquête de 1759 et puis plus tard pendant la Rébellion des Patriotes [xi] en 1837-38, et ce, en « donnant à la paix » et au temps, une chance de vaincre cette grande noirceur où nous nous trouvons enfermés depuis la guerrière conquête britannique scellée il y a 249 ans, après 151 années de Régime français, le 13 septembre 1759. Ce jour où nous sommes devenus un peuple souverain, sans Souverain, le nôtre ayant abdiqué à son devoir premier de nous protéger contre les armées, la bombarde, les saccages, les meurtres et les incendies de l’envahisseur britannique.

C’est tout cela que nous voulons célébrer, merci de le faire avec nous en considérant toute la mesure de ce que nous vivons. Votre présence dans la plus majestueuse partie du Parc des Champs-de-Bataille, même toute belle qu’elle soit ne pourra que nous rappeler les souvenirs douloureux de notre Conquête. Nous n’en sommes pas encore libérés. Du moins, pas tant que le Canada n’aura pas fait nommément et démocratiquement approuvé par Nous, le peuple souverain du Québec, l’Acte qui le fonde, le constitue et le gouverne.

Cet État qui finance avec nos taxes votre venue ici, veut marquer ainsi de l’empreinte du sceau britannique, notre quadricentenaire présence française en Amérique. Votre titre nobiliaire vous fait partie intégrante et représentante ici, de la monarchie britannique, régnant ici aussi dans ce Canada rapatrié unilatéralement en 1982 contre la volonté du peuple et de l’Assemblée nationale du Québec.

La vraie noblesse est toujours du côté du peuple, celle de l’artiste comme celle des aristocrates. Je suis certain que la vôtre aussi est du côté de ce peuple que nous sommes et que vous visiterez prochainement. Ne reste qu’à la manifester haut et fort pour que tous comprennent ce que je crois comprendre dans votre oeuvre musicale et sociétale passée et actuelle. Une oeuvre sensible aux destins des peuples confrontés à des situations adverses qui mettent en péril leur survivance.

Je vous remercie à l’avance pour votre généreuse attention portée à ces quelques observations que suscitent en moi votre venue prochaine à Québec le 20 juillet 2008.

En tout respect,

Luc Archambault
Peintre, sculpteur, performeur, céramiste et citoyen québécois, d’origine française.

Les personnes dont les noms suivent approuvent le contenu de ce texte :

J’invite toutes personnalités, personnes, organisations, collectifs, intéressés à appuyer le contenu de ce texte ( nom, ville, date et titres ). Un message courriel à cet effet sera considéré comme valide. Éventuellement, un site Internet spécialisé ( type pétition ) pourrait recueillir les signatures des Québécois et Québécoises intéressé(e)s et pourrait devenir le :
« Mot de bienvenue des Québécois(e)s à Sir Paul McCartney ».

Transmettez vos commentaires dans le Forum du site Internet de l’artiste
Forum Luc A. « 400e – Lettre ouverte à Sir Paul McCartney »
Un lien sera fait dans l’envoi final

Note :
Cette lettre ne peut être que diffusée intégralement tous médias confondus. Dont les médias papier.
Du moins dans leur site Internet respectifs, s'ils désirent publier des extraits choisis dans leurs pages papier, ( incluant une mention afférente indiquant que l'intégrale se trouve dans leur site, mention déposée en évidence près du texte partiel publié dans la version papier).

Note :
Cette lettre ouverte sera transmise par courriel à M. McCartney, ainsi qu’aux médias du Québec et d’ailleurs, à 23h dimanche le 13 juillet 2008 , avec les co-signatures qui nous serons parvenues d’ici-là. Les co-signatures supplémentaires à recevoir d’ ici le 18 juillet pourront être ajoutées à la lettre qui pourrait être remise en main propre à M. McCartney à son arrivée à Québec, si possible... Merci de nous transmettre une adresse courrielle permettant d’atteindre M. McCartney ou son entourage, le plus directement possible.



[i] « Give Peace a Chance » « Enregistrée lors du bed in de Montréal en juin 1969, la chanson va devenir rapidement l'hymne pacifiste d'une génération. Les paroles de la chanson sont affichées en grand sur les murs de la chambre tandis que Lennon chante et joue de la guitare au milieu d'une assistance d'une quarantaine de personnes parmi lesquelles Timothy Leary, Allen Ginsberg , Phil Spector , les membres de Hare Krishna , quelques journalistes, des amis du couple, et même, selon l'attaché de presse Derek Taylor , un membre de la CIA déguisé. » Wikipédia
[ii] 400e Québec - Canada
[iii] Yves Beauchemin – Romancier – Encyclopédie de l’Agora Québec Amérique éditeur
[iv] 2008 07 03 - Le Soleil - Jean-François Cliche - La Presse -
« Détournement de fête par le fédéral, selon les souverainistes »
2008 07 04 - Média-Matin Québec, Serge Drouin « Spectacle «off 400e » Dénonciation tous azimuts »
2008 07 04 - La Presse - Montréal - Nathalie Petrowski « Deux fêtes : l'une rouge, l'autre bleue »
[v] Parc de l’Amérique française CCNQ -Commission de la Capitale nationale du Québec
[vi] «« J'ai l'impression que ce sera toute une soirée. La musique est une bonne façon de célébrer un tel anniversaire. C'est un langage universel qui rassemble tout le monde . Nos deux pays ont des liens historiques étroits qui demeurent importants, encore aujourd'hui. J'ai hâte de fêter ce 400e avec Québec», a déclaré l'ex-Beatles, avec son affabilité coutumière. »
Le Soleil - 2008 06 30 - Régis Tremblay - Paul McCartney à Québec le 20 juillet: gratuit et sans billet
[vii] Fondation Félix Leclerc
[viii] « J'ai vu le loup, le renard, le lion » - La Superfrancofête , du 13 au 24 août 1974. Bilan du siècle USherbrooke
[ix] Luc A. « Le Parc des Champs de batailles Angelil-VS-400e ? Céline-VS-Sir Paul » Pdf - Parc des Champs de batailles : Google-Plan - Plan maison
[x] Les gens de mon pays – Paroles et musique de Gilles Vigneault - Paroles.net - You tube - Wikipédia
Encyclopédie de la musique du Canada
[xi] Rébellion des Patriotes – 1837-38 – Wikipédia