L’avenir du Québec passe par les études supérieures en français

2009/10/14 | Par L’aut’journal 

Avec comme orateurs invités

Bernard Landry

Charles Castonguay

Jean-Claude Germain

Mario Beaulieu

Rachel Chagnon (SPUQ)

Akos Verboczy (Commissaire la CSDM)

Pierre Serré

 

Animateur : Marc Laviolette
 

Lundi, 19 octobre, 19 heures
Maison Théâtre
245 rue Ontario Est
Montréal


Plus de 50% des étudiants allophones s’inscrivent au cégep anglais.

70 % des emplois créés d’ici 2016 exigeront au minimum une formation collégiale.

Selon l’Office de la langue française, la langue des études pertinentes à l’exercice d’un métier ou d’une profession a un lien indéniable avec la langue utilisée ensuite au travail.

À Montréal, parmi les immigrés allophones qui ont fait leurs études pertinentes en anglais, 51% travaillent principalement en anglais, 20% en français et 22% à égalité en anglais et en français.

L’Office a confirmé aussi le lien entre langue de travail et adoption d’une nouvelle langue d’usage à la maison. Parmi les travailleurs allophones qui travaillent en anglais et qui ont adopté le français ou l’anglais à la maison, près de 90% ont choisi l’anglais.

Les trois universités anglophones reçoivent 27% des subventions normées, alors que les Québécois de langue maternelle anglaise ne représentent que 8,2 % de la population.

À Montréal, les deux universités anglophones, McGill et Concordia, comptent environ 57% des professeurs.

Étudier au cégep en anglais, c’est fréquenter l’université anglaise, travailler en anglais, élever ses enfants en anglais, brefs’angliciser.

Étudier en français, c’est écouter la radio et regarder la télévision, lire les journaux, les revues et les livres, fréquenter les salles de cinéma, de théâtre et de spectacle francophones. L’avenir de la culture francophone en Amérique passe par la fréquentation des cégeps francophones.

Étendre la loi 101 au cégep hausserait la proportion d’allophones qui font leurs études collégiales et universitaires en français, qui travaillent en français, et qui adoptent le français comme langue au foyer, contribuant au renouvellement de la majorité francophone.