Suppression de postes du budget Bachand

2010/05/28 | Par L’aut’journal 

« Il est impensable que le gouvernement du Québec en vienne à supprimer des postes dans les réseaux de la santé et de l’éducation. Pourtant, c’est bien ce qui est proposé dans le projet de loi 100, qui donne suite au budget Bachand. Il s’agit d’une autre mesure sur laquelle le gouvernement devra reculer tôt ou tard », a déclaré Michel Arsenault, président de la FTQ.

En effet, l’article 12 du projet de loi oblige les organismes des réseaux de la santé et de l’éducation à réduire la taille des effectifs du personnel administratif, d’ici 2013, afin de contribuer à l’effort de réduction des dépenses.

« Pourtant, nous entendons constamment que le personnel des soins de santé et le personnel enseignant sont déjà grandement débordés par les tâches administratives, ce qui les empêche de se consacrer pleinement à leurs fonctions premières, soient celles de soigner les malades et enseigner à nos enfants. C’est complètement insensé de croire que la solution est aussi simple que de supprimer des postes dans les services administratifs, et que ce sera sans conséquence pour les services à la population », a ajouté le président de la FTQ.

Alors que les contrats de travail des 500 000 travailleuses et travailleurs des services publics sont présentement en négociation, la FTQ rappelle au gouvernement qu’il devrait plutôt s’attarder à négocier pour trouver des solutions aux problèmes de pénurie de main-d'œuvre, qui font rage dans tous les types d’emploi dans les secteurs public et parapublic.

« Les conventions collectives ne sont même pas conclues que le gouvernement annonce déjà qu’il n’a pas l’intention d’en tenir compte quand viendra le temps de supprimer des postes. De notre côté, nous continuons de chercher des solutions durables pour améliorer nos services publics, qui ne se trouvent manifestement pas dans le budget Bachand », a conclu Michel Arsenault.


Source : FTQ