Le bilinguisme tous azimuts de Trancontinental

2010/07/22 | Par Marie-Louise Lacroix

Le sachet contenant les promotions commerciales de la semaine (période du 22 au 28 juillet), et distirbué sur l'ensemble du territoire de la Capitale nationale, nous enfonce, à même ce sachet, une publicité bilingue de « Got-Junk » !

Or je m'indigne de ces manières non respectueuses du caractère français du Québec.

Déjà que la plupart des circulaires publicitaires insérées dans ce sachet sont bilingues (alors que les mêmes entreprises publient des circulaires exclusivement anglaises hors-Québec : ce qui constitue une double injure, et permanente, à la fois à l'égard de la langue officielle du Québec et à l'égard de l'une des deux (2) langues officielles du Canada...), c'est désormais ajouter l'insulte à l'injure que d'en remettre avec le sachet lui-même.

Cette bilinguisation à outrance du Québec, qui chaque jour affaiblit davantage la langue française au sein de cet unique État français des Amériques en saisissant cette dernière dans la fourchette d'une banale alternative entre deux langues équivalentes, ou interchangeables, constitue de la part de Transcontinental  un acte de mépris sinon de trahison à l'égard de la nation québécoise.

Aussi je vous demande, Transcontinental, de ne jamais répéter un geste aussi indécent et irrespectueux à l'endroit de l'ensemble des Québécois.

D'autant plus (car je voyage beaucoup en Canada) que jamais, au grand jamais, je n'ai vu ou entendu en quelque façon une publicité de « Got-Junk » qui ne soit pas unilingue anglaise en territoire canadien hors-Québec.

Avec ses 27% de francophones le bilinguisme est inexistant en Canada... officiellement bilingue. Or il suffit de 8% d'anglophones pour tout bilinguiser en ce Québec pourtant très officiellement français.

Cherchons l'erreur...

Est-ce donc une révolution, peu tranquille celle-là, à la fin, que cherchent tous les Transcontinental  du pays des Félix Leclerc et de René Lévesque...?


Marie-Louise Lacroix,
Femme profondément outrée de l'aveuglement linguistique de Transcontinental