Pierre-Karl Péladeau est-il nationaliste ?

2011/11/24 | Par Claude G. Charron

Dans une entrevue qu’il accordait le 2 novembre dernier à Patrick Lagacé de l’émission Les Francs-Tireurs, le rappeur Biz a raconté que, lors de réunions de famille, il a quelques fois l’occasion de parler avec Pierre Karl Péladeau. «Il sait très bien ce que je pense des syndicats et que je ne suis pas d’accord avec lui, a-t-il dit à Lagacé, il reste qu’il est fondamentalement nationaliste. Il est fondamentalement en faveur du Québec.»

Au lendemain de cette interview, l’émission Enquête de Radio-Canada présentait son reportage-choc sur l’empire PKP où on y voyait une très inquiète ministre de la Culture qui, lors d’une commission parlementaire de l’Assemblée nationale en 2001, interpellait Luc Lavoie, porte-parole de Quebecor. « Votre convergence est énorme, lui a-t-elle lancé. Vous pouvez faire et défaire des carrières artistiques et journalistiques. »

«Et politiques», auraient pu ajouter Agnès Maltais, car c’était bien elle qui était ministre de la Culture à l’époque. Une ministre qui manifestait sa crainte face à l’augmentation du pouvoir d’influence que venait de conférer à PKP les très gros cadeaux de Videotron et de TVA que le gouvernement Landry, via la Caisse de Dépôt, venait tout juste de déposer dans son déjà très débordant panier de journaux, d’hebdos et de magazines populaires.

Bizarre détour de l’histoire : ce sera cette même Agnès Maltais qui, dix ans plus tard, foutra la pagaille au sein du Parti québécois avec sa présentation toute personnelle d’un projet de loi devant permettre à la ville de Québec et à PKP de procéder à la construction d’un nouvel amphithéâtre sans crainte de contestations judiciaires ultérieures.

Cette augmentation de pouvoir de Quebecor avait donc fini par suivre le scénario que Maltais craignait tant en 2001. L’énorme capacité de mobiliser la population qu’a maintenant PKP, cette capacité des médias de fabriquer du consensus dirait Noam Chomsky, a fini par avoir le dessus sur une certaine rationalité et une certaine forme d’éthique en politique.

Comment la puissante constellation Quebecor a-t-elle pu réussir son exploit? On se rappellera que PKP avait été débouté quand il avait tenté d’acheter les Canadiens de Montréal. C’est un consortium formé des frères Molson, de Bell et du Fonds de solidarité qui avait fini par rafler la mise. C’est à partir de cet échec de l’été 2009 que Péladeau décide d’user de l’énorme pourvoir d’influence que, depuis 2001, il possède pour mobiliser la population de la région de Québec, l’objectif étant le retour d’une équipe de hockey de la LNH qui, forcément, servira à garnir davantage le panier Quebecor.

La population a effectivement très bien réagi comme les médias Quebecor ont pu en faire brillamment le constat à leurs lecteurs et téléspectateurs ce samedi 2 octobre 2010 alors qu’avait été organisé la grande Marche bleue sur les Plaines d’Abraham. Sauf pour un maire Labeaume à l’esprit pharaonique et pour une Maltais peut-être convaincue d’avance, devant un aussi bel effet de marketing, les politiciens de Québec et des alentours n’avaient plus qu’à bien se tenir. Seule exception, les élus conservateurs qui, avant un certain 2 mai, étaient encore assez nombreux en ce coin de pays où le fleuve se rétrécit.

Dès le départ, Josée Verner savait que son chef refuserait l’appel de PKP et du maire Labeaume. Et a vite compris que, loin d’apaiser la hargne anti-Québec dans le ROC, cette demande de subvention l’avait empirée. Elle n’avait rien pour arranger les choses, cette invasion bleue d’un lieu aussi symbolique que les Plaines. «Pourquoi Ottawa financerait-il la construction d’un aréna à Québec ?, pouvait-on lire dans les journaux du ROC. «Pourquoi donner encore à une province qui toujours réclame le ciel? »  Par ce non fracassant, Pierre Karl Péladeau a dû ressentir que, malgré son acquisition de la chaîne de journaux Sun, son pouvoir d’influence ne dépassait pas les rives de l’Outaouais.

Et ce sera notre bonne vieille Presse qui, un an plus tard,  en remettra : «Le patron de Quebecor, Pierre-Karl Péladeau a participé à la ‘‘marche bleue’’», C’est ainsi qu’André Pratte commence par sermonner PKP dans son éditorial du 5 octobre. Et il continue de plus bel: « M. Péladeau a entrouvert la porte à une contribution de son conglomérat à la construction du nouveau colisée. Ce serait la moindre des choses. Les médias de Quebecor dénoncent jour après jour le gaspillage qui plonge «le Québec dans le rouge». Cela étant, comment M. Péladeau pourrait-il exiger que les gouvernements assument la totalité des coûts d'un projet qui profitera surtout au secteur privé?»

Décidément, le climat est en train de changer au Québec puisque la terre n’a pas même eu le temps de tourner trente fois autour du soleil que déjà les deux gros concurrents de Quebecor s’inquiètent de son trop grand pouvoir : La Presse le 5 octobre et Radio-Canada le 3 novembre. L’émission Enquête a surtout démontré que le groupe Quebecor détient une énorme capacité d’influence sur la population, et par ricochet, sur les politiciens. Et sur beaucoup plus d’autres sujets d’actualité que le simple retour des Nordiques. Or, par le plus grand des hasards la veille même de ce cinglant reportage, Biz affirme sur les ondes de Télé-Québec que « Pierre Karl est fondamentalement nationaliste».

Grosse question : le conjoint de la pétillante Julie Snyder serait-il le nouveau Samson dont une séduisante Dalila devra constamment couper les cheveux de crainte qu’il jette par terre les colonnes du plus meilleur pays du monde? Bref, si PKP est si pro-Québec que le pense Biz, se pourrait-il qu’il veuille en sous-main utiliser son extraordinaire capacité de convergence de ses tribunes médiatiques pour grandement contribuer à l’amorce d’une Révolution plus ou moins tranquille au Québec? Comme au début de la seconde moitié du siècle dernier, y avait grandement contribué la convergence d’une télé publique pré-Trudeau et d’une Presse pré-Desmarais?

La réponse à cette question se trouve peut-être dans l’évolution même du Journal de Montréal. À l’époque où le paternel gérait l’entreprise, le quotidien n’avait ni page éditoriale, ni page de lettres des lecteurs, ni chroniqueurs attitrés, sauf… René Lévesque. C’était, de la part de Pierre Péladeau, une façon tangible d’aider financièrement un chef du Parti québécois ayant quelques difficultés avec ses fins de mois depuis ses déboires dans Laurier en 1970 et dans Dorion en 1973. Péladeau-père a sûrement un peu contribué à la victoire de l’homme qui, le 15 novembre 1976, lancera cette petite phrase à une foule en liesse: « Nous sommes quelque chose comme un grand peuple».

En 1997 son fils lui succédant semble donner un vigoureux coup de barre à l’entreprise. D’abord par l’acquisition des journaux de la chaîne Sun media; puis, en transformant tant le Journal de Montréal que celui de Québec, en deux quotidiens où, en plus de combler l’exigence d’informer les lecteurs sur ce qui se passe dans leur coin de pays et ailleurs dans le monde, s’ajoutent les opinions de chroniqueurs sûrement choisis pour leur façon de pensée concordant avec leur nouveau patron.

Ils seront de plus en plus nombreux à noircir les pages de ces deux quotidiens, et à faire la promotion d’un néolibéralisme débridé. La championne toutes catégories en ce domaine a été et reste encore Nathalie Elgrably-Lévy. Immédiatement suivi par Éric Duhaime dont on verra fréquemment la tête aux nouvelles TVA avant, pendant et après la fondation du Réseau Liberté Québec. Et souvent accompagnée par Johanne Marcotte avec qui il a fondé ce groupe de pression anti-État-Providence et antisyndical.

Est-ce à dire que Pierre Karl Péladeau pense exactement comme ces trois ténors de la droite dure? Facile à le penser, On n’a qu’à se rappeler les deux interminables lockouts qui, pour longtemps, ont terni la réputation de Quebecor. Et de se remémorer sa virulente charge contre les syndicats lors d’un sommet économique en 2010, une rencontre de «décideurs» dont Jean Charest lui avait fait l’affront de ne pas l’inviter.

Certains rouspèteront que l’on peut être de droite et être «fondamentalement nationaliste». Mais peut-on vraiment être gratifié de cette qualité quand on laisse les Duhaime, Marcotte, Benoit Aubin et Jean-Jacques Samson véhiculer continuellement le message voulant que la population soit fatiguée des éternelles querelles entre Québec et Ottawa? Et qu’elle est prête à «passer aux vraies affaires». Bref, peut-on être nationaliste quand on laisse carillonner que le débat au Québec ne doit plus être entre fédéralistes et souverainistes, mais bien entre la gauche et la droite?

La flamme nationaliste du fils ne brille peut-être pas autant que celle du père, mais elle brille un peu puisque, s’il offre un large espace aux intellos du « passons aux vraies affaires », il en accorde maintenant tout autant à des journalistes et universitaires qui pensent que « les vraies affaires » passent par un Québec… disons plus affranchi du Canada. C’est le cas des Mathieu Bock-Côté, Gilles Proulx, Joseph Facal et Christian Dufour. Tous les quatre devenus chroniqueurs réguliers au Journal de Montréal. Tous les quatre accusent la génération des 15-35 de manquer de connaissances en histoire et de ne sentir aucune gêne pour leur manque de repères identitaires. Du peu de souci qu’ils accordent à la préservation de leur langue en terre d’Amérique.

Il reste que, l’ambiance consumériste actuelle n’aide pas à ce que, malgré l’immense talent de ces prosateurs nationalistes et un espace d’écriture comparable à celui accordé aux scribouilleurs du « passons aux vraies affaires », ceux-ci remportent encore la mise. La preuve étant les aberrations telles que le troc du bloc pour le NPD aux élections du 2 mai et un François Legault qui caracolait dans les sondages avant même qu’il fonde son parti.

Il reste que ces quatre chroniqueurs nationalistes sont reconnus pour leur penchant conservateur. Facal a cosigné le Manifeste des Lucides et Bock-Coté a toujours pensé que la gauche était trop omniprésente au PQ. Rien pour mobiliser la jeunesse progressiste. Tout pour donner raison au camp du « Passons aux vraies affaires». Quand ce n’est pas le pessimisme qui gagne le Quebecor nationaliste. Comme quand, le 17 novembre, Bock-Côté écrit que « la souveraineté n’est même plus un rêve.»

En aucun temps, cette approche défaitiste a été celle du regretté Pierre Falardeau. On se rappelle comment, par son personnage d’Elvis Gratton, le cinéaste avait réussi à faire le portrait du Québécois colonisé. Dans un langage cru qui lui était propre, Falardeau n’avait pas peur de dire que nous étions un peuple aliéné par une élite œuvrant de paire avec nos oppresseurs. De cette élite collaboratrice, il ne craignait aucunement de pointer du doigt vers les Pratte et Dubuc de La Presse et vers la haute direction de ce qu’il appelait «Radio-Cadenas».

À notre connaissance, Falardeau n’a jamais pris PKP comme cible. Et ces deux hommes ne semblaient point se détester, la preuve étant ce long entretien qu’ils ont eu le 6 septembre 2007 à l’occasion du lancement du Bourgault de Jean-François Nadeau. Quelques jours plus tard, on pouvait lire du Falardeau dans le journal ICI. Un hebdo qui a depuis disparu de nos kiosques. Grande similitude entre cette décision d’embauche d’un cinéaste délesté des producteurs en raison de ses opinions et celle du père décidant d’aider un chef politique en manque de ressources.

Est-ce à dire que, s’il avait survécu à son cancer, Falardeau aurait pu rejoindre le camp des quatre chroniqueurs nationalistes du Journal de Montréal neutralisant davantage ainsi le discours « Passons aux vraies affaires» ? PKP y a sûrement songé. Et pensé qu’avant de faire le pas, il aurait à jauger le risque que cette décision pourrait avoir sur certains gros annonceurs qui, dans un passé tout récent, ressentaient grande révulsion à la simple évocation du nom Falardeau.

Il y avait également à songer à Harper qui pourrait alors lui faire faux bond s’il manifestait trop d’empressement envers un cinéaste honni à Ottawa. Mauvais moment alors que l’on compte tant sur ce très conservateur premier ministre pour briser les reins de Radio-Canada. Il y avait assez de ce refus du Fédéral de ne pas s’impliquer dans l’amphithéâtre de Québec, évident signe que le Québec ne compte plus pour quelqu’un qui veut devenir ou rester premier ministre du Canada.

Autre déception pour PKP: contrairement aux journaux et à la télé privée dont il préside les destinées au Québec, ceux du ROC ne lui permettent aucunement d’exercer une nette influence sur leur contenu. Or, s’ils tiennent à garder leur tirage à fleur d’eau, les rédacteurs en chef de chacun des feuilles Sun se doivent à l’occasion de poivrer quelques articles d’une bonne dose de Quebec bashing. Même comportement à avoir chez les producteurs de Sun News. Avec le résultat qu’une certaine Krista Erickson a pu se permettre de lancer à la danseuse Margie Gillis qu’elle n’avait pas à être tant gâtée par l’État pour« ses très bizarres pirouettes qu’elle présente sur scène».

Doigt d’honneur à une artiste québécoise par une télé appartenant à Pierre Karl Péladeau! Et, par ricochet, à un homme d’affaires qui, avec la complicité de son épouse comme animatrice de Star Académie, a mis au monde tant de chanteurs et de chanteuses qui font honneur au Québec à travers le monde.

Le 17 novembre dernier, Céline Galipeau analysait la semaine politique avec quatre analystes. Question d’équilibre bien radio-canadienne, trois des experts toujours invités au Télé-journal du jeudi sont fédéralistes alors qu’on y sollicite chaque fois les lumières que d’un seul souverainiste. Sujet d’actualité incontournable de ce 17 novembre : les ministres Fournier et Dutil revenus d’Ottawa Gros-Jean comme devant. Commentaire de l’analyste souverainiste à propos de ce pèlerinage infructueux: « Les Québécois verront bien que le Canada, ça ne marche pas». Je vous laisse deviner comment lui ont répliqué nos trois autres grands spécialistes.

Depuis les « Finies de folies » de Trudeau, la direction de la SRC a bien compris qu’elle se doit d’œuvrer à la fabrication d’un certain consensus. Est-ce à dire que, parce qu’il est «fondamentalement pro-Québec » PKP pourrait et devrait neutraliser le comportement radio-canadien à propos de la question la plus cruciale pour notre avenir collectif ? Après tout, il est en guerre contre la télé publique fédérale.

À toute heure de la journée, les émissions de TVA sont celles qui sont les plus suivies et l’émission Enquête du 3 novembre nous a démontré que Quebecor peut facilement mobiliser la population québécoise pour les causes qui intéressent à un haut point le couple Péladeau-Snyder. Comme un Québec moins taxé et une aide substantielle de l’État aux couples infertiles.

Quebecor aurait la possibilité technique d’être à l’opposée de Radio-Canada sur la question nationale, mais il ne le fera pas. Il ne le fera pas parce que Pierre Karl Péladeau sait très bien que les Hubert Lacroix et Sylvain Lafrance ont raison d’affirmer que, dans la production de ses téléséries, Quebecor s’abreuve à la même vache à lait que Radio-Canada.

Et qui dit financement de l’État, dit contrôle de l’État, censure et même quelques fois refus catégorique. Ce qu’un dénommé Falardeau a bien connu quand, à l’occasion il s’était permis de frapper à la porte de Téléfilm Canada. Et ce n’est pas d’hier que le mot censure sonne à l’oreille d’un artiste québécois. Demandez-le à Marcel Dubé qui, en tant que dramaturge de haut niveau, a été un véritable acteur de notre Révolution dite «tranquille ». Il eut un jour la mauvaise idée d’introduire un personnage aux idées séparatistes parmi les autres personnages de son téléroman De neuf à cinq. Ça s’est su à Ottawa. On a vite averti le réalisateur de l’émission que c’était une chose qu’il ne fallait pas faire. Notre talentueux écrivain a donc dû se plier et transformer en syndicaliste son personnage incarné par Hubert Loiselle.

À la fin des années soixante, Big Brother Bytown avait déjà un gros pied dans le portique de notre télé publique. Il a depuis envahi toute la maison. Et il s’occupe de nous au travers de toutes nos activités. Si on veut profiter de sa manne, vaut mieux faire acte de foi au Canada. Et poser une feuille d’érable sur tous ses outils de travail. Parlez-en à nos chercheurs. Parlez-en à nos athlètes de compétition. Même chose pour Pierre Karl Péladeau. Un PKP capable avec sa convergence de faire plier l’État croupion que devient de plus en plus le gouvernement québécois. Mais qui est incapable de faire d’un iota broncher Ottawa.

Donc, pas question pour PKP de donner mandat à un de ses réalisateurs de concevoir la marionnette d’un Elvis Gratton qui oserait aller beaucoup plus loin que peut se le permettre Chapleau avec son Laflaque. En lieu et place, PKP sait très bien que vaut mieux protéger ses arrières. Et de garder Le Banquier et Occupation double aux grandes heures d’écoute. Avec ce genre d’émissions vendeuses de rêves à rabais, on est certain de ne pas déplaire au pape qui, depuis la fin de la décennie soixante, siège dans la nouvelle Rome au pied de laquelle coule l’Outaouais et non plus le Tibre.

Mais, revenons à la question qui est dans le titre même de cette longue dissertation. Pierre Karl Péladeau est-il fondamentalement nationaliste comme l’a prétendu Biz aux Francs-Tireurs? On se doit de répondre oui à cette question. Il l’est tout probablement tout autant que pouvait l’être son père. Mais il pratique un nationalisme de droite comme tout homme d’affaires qui veut que son entreprise prospère dans le régime archi-capitaliste dans lequel nous croupissons. Sa grande qualité est de savoir quelle est la frontière à ne pas franchir pour ne pas trop faire sourciller le pape de la nouvelle Rome. Certaines incartades sont parfois permises, comme d’ailleurs certains réalisateurs et animateurs du 95,1 s’en permettent également, mais faut pas aller trop loin.

À défaut de trop prolonger cette forme d’incartade sur TVA, le nationaliste Péladeau peut au moins se permettre de diffuser sur son canal VOX les excellents carnets d’histoire de Gilles Proulx. Et les très bonnes tables rondes animées par une Sophie Durocher qui sait faire un tri de panelistes beaucoup plus équilibré que la mouture radio-canadienne en ce domaine. Le problème ici, c’est que VOX n’est regardé que par une infime minorité de gens qui, de surcroit, doivent être abonnés à Videotron. Pas de quoi faire peur à nos bytowniens bonzes. Ce qui fait que, malheureusement, notre très nationaliste PKP donne l’image d’un chien qui aboie mais qui ne mord pas.

Et il a beau aboyer contre la SRC, les Québécois et Québécoises savent trop bien que, malgré son mandat de préserver la sempiternelle unité nationale, cette télé publique, toute fédérale qu’elle puisse être, rend encore d’immenses services à la population. Ne serait-ce que par la diffusion d’une émission comme Enquête.


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