Coupures idéologiques du gouvernement Harper

2012/04/11 | Par L’aut’journal 

L’Alliance de la Fonction publique du Canada région du Québec (AFPC-Québec), dénonce l’ensemble des impacts négatifs qui frapperont sous peu la population québécoise et canadienne.

« La valse des coupures d’emplois a officiellement débuté», dénonce Jérôme Turcq, vice-président exécutif régional de l’AFPC-Québec.

Depuis mercredi dernier et au cours des prochains jours, les agences et ministères fédéraux vont annoncer à leurs employées et employés l’impact des choix budgétaires du 29 mars dernier.

Le gouvernement a annoncé l’abolition de 19 200 emplois partout au Canada. Ces coupures de postes s’ajoutent aux 6 300 annoncées dans le budget 2007-2010, ainsi que les 9 000 embauches gelées depuis 2010.

Pour le moment, il est encore difficile de dire combien de travailleuses et travailleurs de la fonction publique fédérale seront touchés parmi les 20 000 fonctionnaires représentés par l’AFPC-Québec.

« Sans vouloir être alarmistes, si nous suivons la logique idéologique du gouvernement, nous devrions voir les effectifs être réduits entre 5% et 10% », souligne indignée Magali Picard, vice-présidente exécutive régionale suppléante de l’AFPC-Québec.

Le 4 avril, l’AFPC-Québec a appris que la Défense nationale coupera sur les 380 postes au Québec, 160 postes à la base de Valcartier ainsi que 150 autres à la base de Saint-Jean-sur-Richelieu.

Pour l’instant, l’AFPC-Québec n’a pas obtenu d’autres informations concernant les coupures d’emplois dans d’autres agences ou ministères fédéraux.  Toutefois, en ce début de semaine, des annonces sont déjà prévues à l’Agence du revenu du Canada ainsi qu’à Santé Canada.

« Au-delà des coupures d’emplois, qu’elles soient réalisées par attrition ou pas, il est important de souligner que derrière les gens il y a des services publics essentiels à livrer pour le bien-être de la population.  Si moins de gens sont disponibles pour offrir des services, c’est la population qui en subira les conséquences », ajoute M. Turcq.

L’AFPC-Québec réclame le maintien des services tel que nous les connaissons, pour la santé et la sécurité collective de l’ensemble de la population. Les coupures de programmes fédéraux et les mesures d’attritions des emplois dans les services publics ne sont pas la voie à emprunter pour équilibrer les finances publiques.

L’AFPC-Québec, propose d’augmenter les revenus étatiques, en révisant à la hausse la fiscalité des grandes entreprises qui bénéficient de réductions d’impôt depuis plusieurs années.

L’AFPC représente plus de 178 000 à travers le Canada. Au Québec, affiliée à la FTQ, l’AFPC-Québec regroupe plus de 40 000 membres dans le secteur public fédéral, dans les universités québécoises ainsi que dans le secteur privé.

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