La loi 78, selon l’UNEQ

2012/05/24 | Par UNEQ

Après avoir pris connaissance en détail de la loi 78, l’Union des écrivaines et des écrivains québécois dénonce les limitations qu’elle impose au droit d’association, jugeant qu’elle porte atteinte à la liberté d’expression et d’opinion non seulement des étudiants, mais de tous les citoyens qui souhaitent les appuyer.

 De plus, l’UNEQ trouve inacceptable que la ministre de l’Éducation se soit vu octroyer le pouvoir d’ordonner, par décret et sans passer par l’Assemblée nationale, qu’un établissement d’enseignement cesse la perception de la cotisation fixée par une association étudiante, mettant ainsi sa survie en péril.

Il nous semble que le conflit actuel, qui pourrait encore se régler par une négociation menée de bonne foi, ne nécessite pas de telles dispositions.

 Contrairement au but que le gouvernement affirme s’être fixé, un retour rapide à la paix sociale, l’UNEQ croit que la loi 78 ne fera qu’aggraver la situation, car ce n’est pas la répression qui règle les problèmes, mais le dialogue.

L’Union des écrivaines et des écrivains québécois est un syndicat professionnel créé en 1977. L’UNEQ regroupe près de 1 400 écrivains : des poètes, des romanciers, des auteurs dramatiques, des essayistes, des auteurs pour jeunes publics, des auteurs d’ouvrages scientifiques et pratiques. L’UNEQ travaille à la promotion et à la diffusion de la littérature québécoise, au Québec, au Canada et à l’étranger, de même qu’à la défense des droits socio-économiques des écrivains.

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