Le SPQ Libre invite ses membres à s’impliquer

2012/08/03 | Par Marc Laviolette et Pierre Dubuc

Dans une lettre, signée par Marc Laviolette et Pierre Dubuc, au nom du conseil d’administration, et envoyée à tous ses membres, le SPQ Libre les invite à s’impliquer activement. Ci-dessous le contenu de cette lettre.


ÉLECTIONS 2012: IMPLIQUONS-NOUS !

C’est parti ! La bataille électorale est enclenchée ! Les enjeux sont énormes! Un gouvernement libéral majoritaire ou, pire encore, minoritaire avec l’appui de la CAQ, serait lourd de conséquences pour les syndicalistes, les progressistes et l’ensemble de la population du Québec.

Est-il besoin de rappeler le bilan d’un gouvernement acoquiné avec la mafia et le capital financier, valet des multinationales étrangères, particulièrement dans le domaine des ressources naturelles, n’hésitant pas à bafouer les droits syndicaux et démocratiques les plus élémentaires comme on l’a vu dans le conflit étudiant?

Aucune tergiversation, hésitation ou flottement n’est permis. Tout doit être mis en œuvre pour battre ce gouvernement et, si possible, à plate couture. Pour y parvenir, il n’y a qu’une avenue possible : l’élection d’un gouvernement du Parti Québécois.

Ce choix est facilité par le virage à gauche du Parti Québécois, qui s’est exprimé par son appui sans équivoque à la lutte du mouvement étudiant et qui se reflète dans la plate-forme électorale, qui nous a été présentée lors du dernier Conseil national.

Dans cette plate-forme, on retrouvera plusieurs des causes défendues par le SPQ Libre au cours des dernières années. Mentionnons l’électrification du transport, la nationalisation de l’éolien, l’application des dispositions de la Loi 101 aux cégeps, la modernisation de la Loi anti-scab et le référendum d’initiative populaire sur la souveraineté.

La lutte s’annonce serrée et se jouera selon les règles d’un mode de scrutin où les tiers-partis peuvent diviser le vote et favoriser la réélection du gouvernement Charest. On pourrait désirer qu’il en soit autrement mais, en politique, on ne doit pas confondre rêve et réalité.

Enfin, il nous faut combattre l’idée selon laquelle le Parti Libéral et le Parti Québécois seraient du pareil au même. Comment peut-on faire une adéquation entre un parti oligarchique contrôlé par la mafia, gardien de l’ordre fédéraliste, et un parti démocratique contrôlé par ses 90 000 membres, dont l’élection ouvrirait la voie à l’émancipation nationale et sociale du peuple québécois!

Comme dans toute lutte de libération nationale, notre lutte nécessite la création d’un front uni. Le Parti Québécois représente aujourd’hui cette coalition. Nous vous invitons donc à vous impliquer activement dans la campagne électorale en contactant le plus rapidement possible l’association du Parti Québécois de votre circonscription.

Encore une fois, nous ferons face aux puissances de l’argent et au contrôle des médias par les fédéralistes. Notre seule force réside dans le nombre et l’organisation. L’histoire a démontré que c’était une force capable de renverser des empires. Prouvons-le une nouvelle fois!

Marc Laviolette, président

Pierre Dubuc, secrétaire

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