Kevin Wallace fait face à des allégations de corruption

2012/12/14 | Par Nature Québec

Nature Québec, membre du mouvement Sortons le Québec du nucléaire, demande à SNC-Lavalin de suspendre le président de sa filiale à part entière, Candu Énergie, le temps que la lumière soit faite sur les allégations de corruption qui pèse sur lui au Bengladesh.

Alors que Candu participe activement au débat entourant la fermeture de Gentilly-2, allant même jusqu’à proposer la prise en charge totale de la centrale moyennant un contrat-bail avec Hydro-Québec, il importe que SNC-Lavalin fasse preuve d’une totale probité et transparence pour s’assurer que les moyens employés pour mousser sa proposition se fassent selon les plus hauts standards de l’éthique.

Cette demande de Nature Québec survient le jour même ou SNC-Lavallin publie une lettre ouverte dans plusieurs journaux canadiens afin de rassurer ses investisseurs concernant le fait qu’elle prend toutes les « mesures nécessaires » pour faire en sorte que leur réputation ne soit pas entachée.

Inquiet des problèmes soulevés par cette information divulguée par Radio-Canada, Nature Québec, via le mouvement Sortons le Québec du nucléaire, demandera à la commission Charbonneau de se pencher sur la gestion des contrat accordés à SNC-Lavalin par Hydro-Québec, dans le cadre du projet de réfection de la centrale nucléaire Gentilly-2, maintenant abandonné.

Avant d’être nommé à la tête de Candu, Kevin Wallace était vice-président de SNC-Lavalin. Selon Radio-Canada, c'est la première fois que le nom de Kevin Wallace est lié aux allégations de corruption concernant le projet de construction du pont Padma, au Bangladesh.

Rappelons que Kevin Wallace a été nommé à la tête de CANDU Énergie, le 1eroctobre 2011. Cette firme fournit des réacteurs nucléaires et des services nucléaires à des clients du monde entier.



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