Marois se dissocie de Lisée

2013/02/05 | Par Jean-Paul Perreault

L’auteur est président d’Impératif français

Impératif français est heureux de l’appui obtenu suite à la diffusion grand réseau du communiqué « Nous mettons les lecteurs en garde : Les propos de Jean-François Lisée » propos dans lesquels Jean-François Lisée promeut et réclame sur les ondes de la station de radio de langue anglaise CJAD une défrancisation et une anglicisation plus poussée de la langue du travail au Québec, notamment à la Société de transport de Montréal (STM).

Nous remercions tous ceux et toutes celles qui sont intervenus dans la foulée de notre intervention ainsi que la SSJB de Montréal, le Mouvement Montréal français et de nombreux autres organismes pour leur appui.

Dans un deuxième communiqué repris à la fin de ce texte « L’anglais à la STM : une rétractation s’impose », Impératif français a demandé à la première ministre Pauline Marois qu’elle « rappelle son ministre à l’ordre » et que Jean-François Lisée se rétracte.

Mme Marois rappelle son ministre à l’ordre dans Le Devoir du samedi 2 février : « Pauline Marois a affirmé sa confiance envers son ministre responsable des relations avec la communauté anglophone, Jean-François Lisée, qui veut qu’on exige le bilinguisme des employés de la Société des transports de Montréal, qui sont en relation avec la clientèle. Or, elle a pris une tout autre position à ce sujet. « Je ne crois pas que c’est une avenue pour nous de soutenir le bilinguisme », a-t-elle dit à une journaliste anglophone.

Les affaires doivent se faire en français, tout comme les relations du gouvernement avec les citoyens, bien que son gouvernement entende respecter les droits de la communauté anglophone d’avoir accès à des services en anglais en matière de santé et de justice, notamment, a-t-elle dit en substance. « Nous ne sommes pas dans une société, dans un pays qui est bilingue. La langue officielle ici est le français », a-t-elle déclaré dans la langue de Shakespeare. »*

Quant aux rétractations du ministre Jean-François Lisée, elles se font toujours attendre!