1200 délégués identifient 92 blocages du Québec

2013/02/08 | Par L’aut’journal 

La première phase des États généraux sur la souveraineté a permis d’identifier les principaux blocages du régime canadien au développement du Québec. Les 1200 participants, réunis lors de 13 rencontres régionales ont en effet identifié 92 blocages au développement du Québec dans le régime canadien, contraires aux valeurs et aux intérêts des Québécoises et des Québécois.

La porte-parole de la Commission nationale, Mme Tania Kontoyanni, qui a participé à l’ensemble de ces rencontres, souligne que : « les assemblées étaient essentiellement constituées de citoyens d’allégeances diverses et de quelques représentants de divers mouvements et partis politiques. Tous les participants ont travaillé dans l’harmonie à partir du document de consultation de la Commission « Quel avenir ? Province ? Ou pays ?» qui est diffusé aujourd’hui par l’aut’journal.

Ils ont validé les orientations du document tout en identifiant des blocages additionnels, notamment ceux vécus dans leur région. Ils ont aussi soumis une variété de réflexions sur l’avenir du Québec ainsi que d’approches pour lever ces blocages auxquelles nous avons bien l’intention de donner suite. ».

Le Conseil de la souveraineté du Québec, qui a mis l’ensemble de ses ressources au service des États généraux depuis près d’un an maintenant, a décidé de soutenir à fond à cette démarche collective en appuyant une phase II de États généraux sur la souveraineté du Québec. Celle-ci débutera par une grande assemblée, samedi, le 6 avril, dans la Capitale Nationale. Cette assemblée réunira quelques 500 participants, dont près de la moitié ont été élus lors des rencontres régionales. Les autres délégués représenteront des organismes faisant partie de la société civile, des partis politiques et des organisations souverainistes participant au Conseil. « La Commission nationale proposera aux délégués de passer des blocages du régime aux moyens de les lever et aux projets que pourrait réaliser le Québec sans ces entraves. Au Conseil de la souveraineté, nous misons sur l’action de la société civile dans la foulée du printemps québécois de 2012 pour relancer la démarche d’émancipation nationale, sur la base de la souveraineté du peuple québécois qui seul a le droit et le pouvoir de décider de son avenir politique » a poursuivi M. Gilbert Paquette.

Les porte-parole de la Commission et du CSQ concluent en nous rappelant que les blocages du Québec dans le Canada s’accentuent. Les Québécois sont de plus en plus minoritaires dans l’ensemble canadien, contrôlant de moins en moins leurs affaires. Près de la moitié de notre budget nous échappe et le gouvernement canadien l’investit régulièrement dans d’autres priorités que les nôtres et contraires à nos besoins et à nos valeurs. Et au moment où l’avenir de la planète se joue toujours davantage sur la scène internationale, nous ne pouvons pas y participer collectivement, notre État national étant constitutionnellement soumis au carcan canadien.