Le SPQ Libre et le dernier Conseil national du Parti Québécois

2013/11/15 | Par SPQ libre


Les représentants du SPQ Libre ont été très actifs au dernier Conseil national du Parti Québécois. Certains reportages des médias y ont fait écho.

Dans un article intitulé « Le monorail, la voie à suivre selon le PQ », publié dans l’édition du mardi 12 novembre du journal Le Soleil, le journaliste Michel Corbeil écrit :

« Le projet de monorail, mu par le moteur-roue du scientifique Pierre Couture, pour relier Québec et Montréal, apparaîtra très haut sur la plate-forme électorale du Parti québécois.

Les délégués au conseil national du Parti québécois ont endossé à l’unanimité l’idée de réaliser une étude de préfaisabilité sur le projet dont la réalisation est évaluée à 3 milliards $.

La proposition a été menée devant les congressistes par Pierre Dubuc, un des fondateurs du SPQ Libre, le « club politique » qui avait été créé sous l’ex-chef du PQ Bernard Landry. Le militant a suggéré que la promotion du monorail devrait se déployer comme un ‘‘porte-étendard’’ du parti, lors du prochain scrutin.

Pierre Couture a commencé des travaux sur un moteur-roue fonctionnant à l’électricité dans les années 1980. Il avait démissionné avec fracas lorsque l’IREQ, la branche qui s’occupe de la recherche chez Hydro-Québec, lui a coupé les fonds en 1994.

M. Dubuc a vanté les caractéristiques de ce mode de transport prévoyant que le déplacement de l’une à l’autre ville ne prendrait qu’une heure. Il a souligné que sa réalisation coûterait trois fois moins cher que l’aménagement d’un TGV, un train à grande vitesse. »


La clause dérogatoire

Sur le site Internet du journal La Presse, le journaliste Paul Journet cite, à propos de la Charte, ces propos de Marc Laviolette :

« Marc Laviolette, ex-syndicaliste et militant du SPQ-Libre, a aussi indiqué que la charte pourrait être adoptée maintenant, mais il a dénoncé le ‘‘gouvernement des juges’’ et le multiculturalisme. Il reconnaît que la charte pourrait être déclarée inconstitutionnelle, et invite donc le gouvernement à utiliser la clause dérogatoire pour se protéger des contestations judiciaires. »


Un appui enthousiaste à Martine Ouellet

Cible du lobby des minières et des pétrolières, la ministre des Ressources naturelles Martine Ouellet a reçu un appui non équivoque des militantes et des militants qui ont voté unanimement une proposition conjointe des régions de l’Abitibi et du Bas-du-Fleuve présentée par Alain Dion, président de la circonscription de Rimouski et membre du Conseil d’administration du SPQ Libre.

Dans sa chronique du 12 novembre, Lysiane Gagnon en a rendu compte ainsi :

« Les environnementalistes ‘‘purs et durs’’ ont remplacé l'ancienne aile gauche. Les observateurs qui prédisaient la rétrogradation de la ministre des Ressources naturelles, Martine Ouellet, qui n'a cessé de susciter la méfiance sinon l'hostilité de l'industrie, se sont trompés: Mme Ouellet a eu droit à une mention favorable dans le discours de la première ministre, laquelle s'est elle-même jointe, le lendemain, à l'‘‘ovation debout’’ adressée par une salle unanime à la ministre militante. »

Rappelons que Martine Ouellet a été membre du Conseil d’administration du SPQ Libre.


Un livre bien accueilli

Soulignons, enfin, que de nombreux militants se sont procurés, lors du Conseil national, le dernier livre du club politique, intitulé « Le SPQ Libre et l’indépendance du Québec. Dix ans de lutte au sein du Parti Québécois ».

Pour un compte-rendu du livre, cliquez ici.

Pour la critique de Louis Cornellier du Devoir, cliquez ici.

Pour se procurer le livre en ligne, cliquez ici.