Des affirmations trompeuses

2014/02/26 | Par Louise Mailloux


Je souhaite ici revenir sur les propos qu’Elsy Fneiche a tenus à mon égard le 17 février 2014 dans son article intitulé «Déchirés entre deux cultures» publié dans La Presse.

Elsy Fneiche affirme que j’accuse les intervenantes musulmanes de vouloir infiltrer le système pour propager l’islamisation, ce qui constitue une propagande de peur, et menace les interventions permettant aux jeunes de s’intégrer à la société québécoise. À quoi se réfère-t-elle au juste?

Lors de mon passage à la Commission parlementaire sur le projet de loi 60, j’ai présenté une photo d’Amir Khadir assistant à une rencontre de l’Association Bridges, où les hommes étaient séparés des femmes voilées, Amir Khadir étant assis du côté des hommes. J’ai précisé que cette association de jeunes musulmans, était dirigée par l’imam Ali Sbeiti du Centre communautaire musulman de Montréal, une mosquée où l’on fait prêter serment à des fillettes de 7 ans de porter le hijab.

Puis lors d’une émission de 24/60, à laquelle Elsy Fneiche et moi-même participions, j’ai affirmé qu’elle faisait partie de l’Association des jeunes libanais musulmans liée à cette même mosquée.

Ce sont des faits et non de la propagande de peur, démontrant que l’on impose le voile à des fillettes alors que l’on veut nous convaincre qu’il est un choix. Des faits qui illustrent que des militants islamistes sont actifs au Québec et que ce sont eux, et non mes révélations, qui menacent l’intégration des jeunes.

L’article laisse croire que j’accuse les intervenantes musulmanes oeuvrant en milieu scolaire alors que je n’ai jamais abordé ce sujet.

Elsy Fneiche est orthopédagogue mais lorsqu’elle s’est rendue à Hérouxville en 2007 avec une délégation de femmes et lorsqu’elle s’est retrouvée en 2009, élue au sein du comité exécutif du NPD de Montréal-Nord, ce n’était sûrement pas pour faire de l’orthopédagogie!

Malheureusement le manque de rigueur et les affirmations insidieuses d’Elsy Fneiche ont porté atteinte à ma réputation et à ma crédibilité.