Le SPQ Libre se donne des moyens pour renforcer le courant de gauche au sein du PQ

2014/03/18 | Par Marc Laviolette et Pierre Dubuc

Respectivement président et secrétaire du SPQ Libre

Le 13 mars dernier, à Montréal, les membres du SPQ Libre, réunis en assemblée générale, ont décidé de se donner les moyens pour renforcer le courant de gauche au sein du Parti Québécois, avec la création d’un Conseil des régions et l’embauche d’un organisateur.

Au cours de cette assemblée générale, les membres ont débattu du bilan des activités du club politique, des enjeux de la campagne électorale, et ont élu un nouveau conseil d’administration.

La ministre des Richesses naturelles Martine Ouellet, qui a été membre du conseil d’administration du SPQ Libre pendant plusieurs années, s’est adressée aux militantes et militants et a répondu à leurs questions.

Marc Laviolette, Sylvain Martin et Pierre Dubuc ont réaffirmé la pertinence – à la lumière du bilan des activités passées du SPQ Libre et d’une analyse de la conjoncture politique – de l’objectif principal du club politique, soit « la formation et le développement d'un courant syndicaliste et progressiste organisé sur la scène politique québécoise et plus particulièrement au sein du Parti québécois ».


Une élection décisive

Pour les membres du SPQ Libre, la prochaine élection est décisive. Ou bien le Québec se donne un gouvernement majoritaire du Parti Québécois et ouvre la voie à la publication d’un Livre Blanc et, éventuellement, à un nouveau référendum sur la souveraineté du Québec.

Ou bien il élit un gouvernement libéral, ce qui signifierait, à toutes fins pratiques, la mise au rancart des aspirations émancipatrices du Québec et son intégration définitive dans la fédération canadienne.

Dans cette perspective, un vote pour Québec solidaire est un vote stratégique pour le Parti Libéral, un vote stratégique pour le Canada.


Un Conseil des régions pour faire contrepoids à la droite

L’assemblée générale a débattu de la candidature de Pierre-Karl Péladeau. Elle lui reconnaît une double signification. Elle apporte une crédibilité économique indéniable au projet souverainiste, mais elle renforce indubitablement l’aile droite du Parti Québécois.

Depuis sa création en 1968, le Parti Québécois a toujours été une coalition. Au cours des années 1960-1970, le courant de gauche était dominant. Aujourd’hui, la situation s’est inversée.

Cela reflète la diminution de l’influence du mouvement syndical au Québec sous l’impact de l’offensive néolibérale, et son repli dans le trade-unionisme.

Pour contrebalancer l’influence de la droite au sein du Parti Québécois et revigorer son aile progressiste, le SPQ Libre entend intensifier son action dans toutes les régions du Québec.

À cet égard, l’assemblée générale a adopté la résolution de modification aux statuts présentée par le conseil d’administration visant à créer un Conseil des régions, où siègeront des représentants et des représentantes de chacune des treize régions du Québec.

De plus, l’assemblée générale a adopté une proposition visant l’embauche d’un organisateur pour mettre sur pied ce Conseil des régions.


Un nouveau conseil d’administration

L’assemblée générale a élu un nouveau conseil d’administration formé des personnes suivantes :

Président

Marc Laviolette, ex-président de la CSN et président de la circonscription de Beauharnois du Parti Québécois

Vice-Président

Sylvain Martin du Syndicat Unifor.

Secrétaire

Pierre Dubuc, directeur de l’aut’journal.

Trésorier

Gabriel Ste-Marie, économiste, enseignant, et membre de la Commission politique du Parti Québécois.

Représentant jeune

Guillaume Rousseau, président du Comité des jeunes de la région Montréal-Centre du Parti Québécois.

Conseillères et conseillers

Hélène Guay, retraitée du Syndicat SEPB-FTQ.

Monique Pauzé, ex-présidente du Syndicat de Champlain (CSQ).

Alain Dion, enseignant, président de la circonscription de Rimouski du Parti Québécois.

Jean-Paul Lahaie, du Syndicat des Cols bleus regroupés de Montréal.

Raphaël Erkoreka, du Syndicat des Débardeurs du Port de Montréal.


Invitation aux syndicalistes et aux progressistes

La faiblesse relative de la gauche au sein du Parti Québécois ne relève pas de ses orientations, de ses stratégies ou de ses tactiques.

En témoigne le bilan des dix années de lutte au sein du Parti Québécois que Marc Laviolette et Pierre Dubuc viennent de publier aux Éditions du Renouveau québécois sous le titre « Le SPQ Libre et l’indépendance du Québec. »

En témoigne la prestation remarquée du SPQ Libre devant la Commission parlementaire sur le projet de loi 60, en appui à la Charte sur la laïcité.

En témoigne la position du SPQ Libre face à la candidature de Pierre-Karl Péladeau.

La faiblesse relative de la gauche au sein du Parti Québécois relève de ces lacunes organisationnelles.

Corriger ses lacunes, c’est la tâche que l’assemblée générale a confié au conseil d’administration.

Aussi, le nouveau conseil d’administration et l’assemblée générale invitent toutes les militantes et tous les militants syndicalistes et progressistes qui partagent les orientations du SPQ Libre à rallier ses rangs.

Adhérez au SPQ Libre !

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