Pour un Québec toujours fou de ses enfants

2015/04/03 | Par Alexandre Cloutier

Il n’y a pas d’investissement plus profitable pour une nation, sur les plans économique comme social, que d’investir dans la petite enfance.

C’est ainsi que le Québec s’est doté, à la fin du 20e siècle, sous l’impulsion d’un gouvernement du Parti québécois, de la politique familiale la plus avant-gardiste en Amérique, dont le cœur reposait sur la création d’un réseau universel de services de garde à contribution réduite.

Près de vingt ans plus tard, le temps est venu d’en faire davantage pour les enfants les plus vulnérables de notre société : les enfants autistes, ceux aux prises avec des troubles du langage et ceux à risque de négligence ou de maltraitance.

 Nous devons cesser de tolérer l’intolérable et faire des enfants vulnérables une priorité nationale de santé publique. Nous devons investir dans nos services sociaux pour solidifier notre socle de protection sociale et le transformer en véritable tremplin d’intégration sociale.

 C’est pourquoi j’ai récemment proposé de mettre fin à l’incorporation des médecins, un avantage fiscal qui coûte près de 80 millions $ par année à l’État québécois, et de réinvestir la totalité de cette somme dans nos services sociaux pour mieux accompagner nos enfants vulnérables et leurs familles.

Vous pouvez lire le détail de cette proposition que j’ai faite en compagnie de ma collègue Véronique Hivon, ancienne ministre déléguée aux Services sociaux et à la Protection de la jeunesse, et de la comédienne Guylaine Guay, mère de deux enfants autistes, en visitant mon site internet.