Retrouver le goût et la fierté de l'éducation, en faire une priorité

2015/04/22 | Par Pierre Céré

Notre société s'épanouit ou se rétrécit à la hauteur de ce que nous investissons dans notre éducation. C'est là où l'on apprend à lire, à écrire, à compter. C'est là où l'on acquiert une culture générale et donc une compréhension du monde qui nous entoure. L'école est fondamentale dans le développement de l'individu comme dans le mieux-être d'une société. Il faut donc y investir les ressources nécessaires, avec une attention particulière pour les écoles en milieu défavorisé :

  • assurer un personnel spécialisé dans chaque école ;

  • réduire le nombre d'élèves dans les classes ;

  • augmenter les budgets alloués aux arts ;

  • promouvoir l'activité physique et le sport amateur ;

  • augmenter le financement universitaire et rétablir un ministère de l'Enseignement supérieur ;

L'éducation, ce n'est pas un tableau noir, c'est une fenêtre sur le monde. C'est la culture et les outils pour mieux comprendre le monde qui nous entoure.

L'éducation ce n'est pas seulement le 2e poste budgétaire au Québec. Il s'agit de la mission la plus importante du gouvernement. C'est un investissement dans l'avenir de notre jeunesse, dans l'avenir de notre société, du pays que nous voulons.

Nous devons investir massivement en éducation.

Il faut s'engager sur la voie de la gratuité scolaire, à travers la réflexion, la consultation et l'expression de propositions soutenables, nous permettant, comme société, de cheminer dans cette direction. Et ce n'est pas irréaliste. Nous en avons les moyens. Il s'agit d'en avoir la volonté.

Actuellement les étudiant-e-s contribuent au financement des universités à la hauteur de 14 % du total.

Ainsi, selon que nous offrons la gratuité à l'ensemble de la communauté étudiante ou seulement qu'aux étudiant-e-s québécois-e-s, on évalue que celle-ci aurait un coût entre 250 et 900 millions de dollars.

En réinstallant la taxe sur le capital (laquelle en 2006 rapportait 1,5 milliard de dollars à l'État québécois) et en instaurant de nouveaux paliers d'imposition pour les plus hauts revenus, nous pouvons nous permettre de faire le choix de l'éducation.

Choisir l'éducation c'est choisir la justice sociale autant que la prospérité !

Je crois à l'indépendance du Québec, je crois au changement social, et je crois que le Parti québécois est ce grand véhicule politique capable de nous conduire à notre émancipation.