La Ville de Montréal réclame son anglicisation!

2016/02/15 | Par Jean-Paul Perreault

L’auteur est président d’Imperatif francais

Tout le monde reconnaît que Montréal s’anglicise à une vitesse grand V et cela, entre autres, grâce à l’appui proactif du conseil municipal, des conseils d’arrondissement et du gouvernement du Québec qui en font même la promotion active.

Par exemple, vous constaterez en regardant le document municipal ci-dessous que la Ville de Montréal a fait de la langue anglaise une langue officielle. Rien dans la loi 101 et ses règlements n’interdit à un organisme de communiquer uniquement en français. C’est même recommandé puisque tout le monde au Québec doit le parler, sinon l’apprendre.

Ce document distribué à toutes les résidences par publipostage est un autre exemple éloquent des pratiques pro-bilinguisantes et pro-anglicisantes de la 2e ville française dans le monde, ou de ce qui en reste.

Ces pratiques hautement irresponsables de banalisation du français crient à tout le Monde : « Montréal est une ville aussi anglaise où vous n’avez même pas à parler français! Vous pouvez imposer l’anglais partout! »

Montréal prend ainsi position contre le rapprochement et la cohésion par le partage par tous et toutes du français comme langue nationale et commune d’usage public. Montréal entretient les divisions, les tensions et les multiplie au point de les publiposter!

En agissant ainsi, c’est-à-dire en faisant de l’anglais, sans vraiment l’avouer, une langue officielle sur un pied d’égalité avec le français, Montréal encourage le recul du français, le non-apprentissage du français et l’unilinguisme anglais et invite les immigrants et allophones à s’angliciser.

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