375e de Montréal : Le français, grand oublié de la fête?

2016/04/07 | Par Mouvement Montréal français

Le Mouvement Montréal français (MMF), par la voix de sa porte-parole Sophie Stanké, a réagi aujourd’hui au dévoilement des grandes lignes de la programmation du 375e de Montréal plus tôt cette semaine.

À l’aube de ces célébrations auxquelles sont conviés des centaines de créateurs et un public venu de partout au monde, une invitée de marque semble avoir été oubliée: la langue française.

En effet, selon madame Stanké, «tout indique que le français sera le grand oublié de la fête. Car visiblement, rien jusqu’ici dans les objets et les communications du 375e n’évoque le caractère ou le patrimoine francophone de la Ville de Montréal, laquelle se veut pourtant la Métropole française des Amériques...»

 

Montréal, ville française et non bilingue

La militante d’origine lituanienne a également fait valoir: «comme il y a de bonnes raisons d’appréhender en plus que l’hôte du «party» se parera pour l’occasion des habits du bilinguisme institutionnel, nous souhaitons un engagement formel de la part du maire Denis Coderre et de la Société du 375e en ce que la langue française sera l’unique langue d’affichage et des communications des célébrations du 375e

Le MMF déplore «le manque d’engagement général de monsieur Coderre et des élus municipaux à l’égard de la langue française. Montréal devrait tenir compte de sa propre Charte qui édicte à son article premier: "Montréal est une ville de langue française". Rappelons que la métropole doit également se conformer à la Charte de la langue française

«Autrement, si monsieur Coderre et les commissaires France Chrétien Desmarais et monsieur Rozon au premier chef, souhaitent faire de "Montreal/Montréal" une ville où devrait régner le bilinguisme anglicisant à l’instar de "St. John/St-Jean", qu’ils aient le courage de nous le dire clairement plutôt que de le faire par la porte d’en arrière.»

 

La mission du Mouvement Montréal français

Le Mouvement Montréal Français s'attache à remplir son rôle de défense et de promotion de la langue française en veillant notamment au respect des obligations inscrites aux missions de la Ville de Montréal et de ses comités ainsi que partenaires privés et publics.

«Nous voulons et devons faire du français la langue commune de nos institutions, et profiter de cette vitrine extraordinaire que sera le 375e de notre Ville pour faire rayonner la fierté et l’immense richesse d’appartenir à une cité francophone qui est aussi l’une des plus belles villes du monde», a conclu madame Stanké.