Rozon et l’anglais. Surpris, dites-vous?

2016/05/03 | Par Michel Saint-Laurent

C'est plutôt surprenant que des gens soient surpris que Gilbert Rozon et ses petits amis du vedettariat culturel montréalais accordent peu de place au français dans la promotion du 375e anniversaire de Montréal.

De la part de ce fervent chantre du fédéralisme « canadian » et grand protecteur de ses amis du 1 %, c'est le contraire qui eût été surprenant. C'est quoi cette bouillie pour les chats de devoir s'adresser aux visiteurs en anglais. Plus colonialiste que ça...

Et n'a-t-il pas été nommé par Denis Coderre, cet autre pourfendeur du projet de pays québécois. C'est comme de confier vos travaux de rénovation au démolisseur du coin... qui, de surcroît, ne parle pas français.

Il est à souhaiter que les Montréalais puissent trouver façon de vivre cet événement autrement, de se rappeler le passé de leur ville, leur histoire, autrement qu'avec cette clique d'affairistes abonnés à leur vocation au jeu et au divertissement, pour citer Mario Vargas Llosa dans son essai La civilisation du spectacle.

Îles de la Madeleine

 

Photo : Métro