Pour un choix indépendantiste clair

2016/06/06 | Par Gilbert Paquette

« Je souhaite que la députée de Vachon, Martine Ouellet, se présente pour diriger le Parti québécois. La députée de Vachon est une femme de contenu qui a la vision, les idées et la détermination nécessaires pour aider les militantes et les militants à prendre en main leur parti et à le réorienter, d’abord quant à la priorité à donner à la réalisation l’indépendance, et ensuite aux projets d’avenir que l’indépendance nous permettra de réaliser » a déclaré aujourd’hui l’ex-ministre Gilbert Paquette.

Refusant de donner un chèque en blanc à des candidates ou à des candidats qui prévoient présenter leur position seulement à la veille de la prochaine élection, le militant indépendantiste veut éviter que l’option fondamentale du parti ne soit mise encore une fois en veilleuse comme on l’a fait depuis les 20 dernières années, la laissant dans l’ambigüité, dénaturée par les adversaires.

« Cela ne peut être fait sans conséquences néfastes, non seulement pour le parti, mais pour le Québec. Il faut cesser de prioriser l’objectif du bon gouvernement qui a fait du PQ un parti de gestion du statut provincial du Québec, alors que son objectif premier est toujours de faire du Québec un pays » souligne-t-il.

Sur un autre plan, Gilbert Paquette est impressionnée par le projet Climat Québec 2030 élaboré par la députée de Vachon, une alternative éloquente à Énergie Est que le Canada pétrolier veut imposer au Québec.

« Martine Ouellet propose une vision d’avenir pour le Québec, qui nous indique ce qu’il faut faire désormais : lier le projet indépendantiste à des questions socioéconomiques comme le développement de l’emploi et la protection du climat. Elle est aussi de toute évidence, dans la députation actuelle, la personne la mieux préparée pour défendre un tel projet sur la place publique », souligne-t-il.

« La course à la chefferie du Parti québécois qui s’amorce ne peut se réduire à un débat sur qui serait le meilleur chef d’opposition ou à un concours d’image, occultant encore une fois la question existentielle qui se pose à nous tous, québécoises et québécois, depuis le référendum volé et le match nul de 1995 », a conclu l’ex-ministre.