Décote de Bombardier : L’inaction des libéraux a des conséquences graves

2016/09/26 | Par Rhéal Fortin et Gabriel Ste-Marie

Le porte-parole du Bloc Québécois en matière d’industrie, Gabriel Ste-Marie, et le chef intérimaire, Rhéal Fortin, ont vivement réagi à la décision de l’agence de notation Standard and Poor’s d’abaisser la cote de crédit de Bombardier de « B » à « B- » et somment le gouvernement fédéral de débloquer immédiatement une aide financière pour Bombardier.

L’investissement d’Ottawa est d’autant plus nécessaire que l’agence de notation a aussi fait savoir qu’elle pourrait décoter Bombardier à nouveau si l’état des liquidités ne s’améliore pas.

« Les craintes que nous avions se réalisent. L’inaction du fédéral est en train de conduire Bombardier dans une spirale vers le bas. En n’aidant pas Bombardier, le gouvernement force l’entreprise à se tourner vers les banques pour obtenir les liquidités dont elle a besoin rapidement, et là Standard and Poor’s passe le message aux banques de ne pas prêter à Bombardier ! Il serait à peu près temps que les libéraux réalisent que leur inaction a des conséquences graves», a déclaré M. Fortin.

« L’aéronautique est notre principal créateur de richesse dans le secteur manufacturier. Le fédéral ne peut tout simplement pas laisser tomber ce géant de l’industrie québécoise qui assure des dizaines de milliers d’emplois directs et indirects. Québec a fait sa part en investissant dans Bombardier et l’entreprise est en bonne voie de réaliser son plan de redressement. Il est urgent que le fédéral débloque le soutien financier dont l’entreprise a besoin, de la même façon qu’il a aidé l’industrie automobile ontarienne ou encore le développement hydroélectrique de Terre-Neuve qui concurrence Hydro-Québec. C’est tout un pan de notre économie qui ne peut plus attendre », a conclu M. Ste-Marie.