Hydrocarbures : un syndicat s’oppose dans le Bas-Saint-Laurent

2016/11/03 | Par SEECR

Réunis en assemblée générale, le 18 octobre 2016, les membres du Syndicat des enseignantes et enseignants du Cégep de Rimouski (SEECR), ont tenu à signifier publiquement leur opposition au projet de loi 106 et au projet ferroviaire Chaleur Terminals inc. Ils ont adopté à l’unanimité les résolutions suivantes :

  • le Syndicat des enseignantes et des enseignants du Cégep de Rimouski (SEECR) demande au gouvernement provincial la scission du projet 106 afin de traiter séparément les deux problématiques : la transition énergétique et le développement des hydrocarbures;

  • le SEECR s’oppose au développement des hydrocarbures sur notre territoire;

  • le SEECR s’oppose au projet Chaleur Terminals inc;

  • le SEECR demande au gouvernement d'interdire la fracturation hydraulique et toutes formes de stimulation chimique afin d’extraire des hydrocarbures sur l'ensemble du territoire québécois.

  • le SEECR demande au gouvernement de désinvestir dans l'industrie des énergies fossiles (gaz-pétrole) afin d'assurer une plus grande cohérence entre les déclarations et les gestes (ou entre les promesses électorales et les réalisations) et une utilisation des fonds publics plus respectueuse de l'environnement.

Comme le souligne Benoît Colette, coordonnateur du SEECR, « les membres présents ont rappelé, entre autres, leur inquiétude quant au réchauffement climatique et aux conséquences désastreuses qu’il entraîne.

De plus, la facture actuelle du projet de loi 106 donne aux pétrolières des droits inconciliables avec la démocratie, le droit à la propriété et le développement des communautés.

Il est important que toutes les collectivités rappellent aux gouvernements fédéral, provincial et municipal qu’ils nous représentent et qu’à ce titre ils doivent tenir compte du désir des Québécoises et des Québécois. Ces derniers désirent une transition énergétique la plus rapide possible. Nous en avons les moyens. 

Alors qu’un sondage récent démontre que les deux tiers des Québécoises et des Québécois s’opposent au développement des hydrocarbures sur notre territoire, le gouvernement du Québec s’apprête à voter une loi pour permettre celui-ci. Outre le réchauffement climatique, la qualité de vie au Bas-Saint-Laurent et le développement durable de celui-ci nous préoccupent tout particulièrement.»

Le lundi 7 novembre prochain, des membres du SEECR iront déposer officiellement leurs résolutions au Conseil municipal de la Ville de Rimouski.