Énergie Est est du mauvais côté de l’histoire

2016/12/12 | Par Écosociété

Le projet de TransCanada Énergie Est est un piège économique et climatique, en plus de poser de faux dilemmes à la population. Alors que les premiers ministres canadiens se réuniront demain autour de la question climatique et que Justin Trudeau abandonne les cibles de réduction de GES en approuvant deux oléoducs dans l’Ouest, Coule pas chez nous et Écosociété déboulonnent les mythes véhiculés autour du transport du pétrole des sables bitumineux à travers trois vidéos. 

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Le mythe du « pétrole local », la fausse opposition entre pipeline et train ou encore le mythe de la croissance économique et de l’emploi sont démontés un par un par l’économiste et sociologue Eric Pineault, auteur du livre Le piège Énergie Est. « Ce nouvel outil informatif disponible sur le web permet aux citoyens de mieux comprendre et de s’approprier les raisons de dire NON à ce projet. Tous les arguments sont réunis pour nourrir les débats à l’approche du temps des fêtes...» mentionne Anne-Céline Guyon, coordonnatrice de la Fondation Coule pas chez nous.  

Que ce soit dans le Dakota du Nord, sur les rives de la mer Salish en Colombie-Britannique où ici dans la vallée du Saint-Laurent, une vaste coalition s’est formée pour lutter contre l’expansion des projets de pipeline. Si les Premières Nations des Amériques sont à l’avant-plan de ce mouvement, avec une alliance continentale qui célèbre sa première victoire à Standing Rock, nous sommes engagés avec elles dans un combat qui va définir l’avenir économique et écologique de nos sociétés.

C’est à nous de choisir : la transition écologique ou l’expansion des sables bitumineux.
Énergie Est est du mauvais côté de l’histoire.