Séjour au cœur du dévouement

2017/04/04 | Par Philippe Giroul

De retour d’un voyage en Éthiopie du Sud, je tiens à témoigner et à partager ce que j’ai vécu  remarquablement à l’hôpital Ste-Marie de Trois-Rivières tant cela est à contre-courant des échos négativistes qui concernent les services hospitaliers québécois.

Cinq jours après mon retour d’Afrique, j’ai été très rapidement bien accueilli à l’urgence de l’hôpital Ste Marie de Trois-Rivières pour une alerte cardiaque. Revenant d’Afrique, j’ai goûté immédiatement au « confinement » de crainte qu’une bibitte indésirable n’ait déjoué la vigilance du douanier de service à Dorval.

Quelques heures plus tard, n’ayant rien trouvé de répréhensible, le personnel en jaune se transformait en fourmilière besogneuse pour résoudre la petite alerte cardiaque du bénéficiaire. Je fus subjugué par l’efficacité exploratoire de la panoplie de spécialistes requis dans les circonstances (urgentologue, cardiologue, infectiologue, radiologue, hématologue), admirablement secondés par les infirmiers, préposés et autres serviteurs qui besognaient solidairement. Le va et vient de tout ce beau monde était époustouflant. Vingt-trois heures plus tard, le tout étant rentré dans l’ordre, je reçus mon congé.

Mais, ce n’était que partie remise, car, 8 jours plus tard, j’avais un autre rendez-vous, avec  la médecine… pour une chirurgie de la hanche commandée 4 mois auparavant. Et rebelote, me voilà à nouveau en admiration devant la fourmilière hospitalière Ste-Marie. Les services administratifs, infirmiers travaillant en triade, médicaux multi-disciplinaires, para-médicaux, et autres accompagnements des « préposés » furent admirables à tout point de vue.

Deux petits exemples témoignent de l’efficacité des intervenants quand j’ai assisté à deux chutes mineures de patients très rapidement contrôlées par le personnel vigilant, et quand j’ai été envoyé deux jours de temps au service de cardiologie pour contrôle et vérification, avant de terminer mon séjour post-opératoire au service d’orthopédie.

En plus, la gestion journalière des piluliers individuels s’ajoute à ces multiples tâches. Aux deux étages, c’était la même efficacité, le même dévouement professionnel de tout le personnel, y compris les étudiants/stagiaires qui viennent y apprendre leur métier. Et la cerise sur le gâteau : la restauration personnalisée sous la supervision d’une équipe de diététiciens était des plus satisfaisante.

Que tout ce beau monde souriant, généreux, dévoué et accueillant reçoive toute la gratitude reconnaissante très bien méritée de la part de tous les bénéficiaires.

Que ce témoignage réaliste et positif puisse être relayé à tous les niveaux de gestion des services hospitaliers et à leur personnel et permette de démontrer une autre perspective, positive celle-là, que celle véhiculée par les éternels « chialeux – pleurnicheurs » négativistes…