Une autre petite victoire pour la vérité

2017/09/19 | Par Chantal Racette

La présidente du Syndicat des Cols bleus regroupés de Montréal (SCFP 301) est heureuse de confirmer le dénouement heureux de la saga politique débutée le 18 mai dernier en marge d’une réunion de la division provinciale de leur affiliation tenue au Centre Des Congrès De Québec. « En effet, mercredi dernier nous apprenions que toute poursuite contre moi et les 6 autres délégués visés par les accusations reliées à cet incident étaient abandonnées et qu’en conséquence la promesse de comparaître au Palais de Justice de Québec que l’un de nous avait signée était annulée. »

Nous remercions sincèrement les enquêteurs chevronnés de la police de Québec et le procureur de la Couronne pour leur travail méticuleux dans cette affaire cousue de fils blanc. Malgré des allégations erronées habilement coulées à certains médias pour faire pression sur le système de justice, ils n’ont pas été dupes. Après avoir confronté tous les témoignages au visionnement attentif en temps réel des vidéos provenant de caméras de surveillance avec vue des événements sous différents angles, notre version des faits fut retenue. Nous remercions tous ceux qui nous ont soutenus au cours de cette pénible épreuve où nous étions abandonnés par nos instances et durant laquelle nous étions traités à l’interne par certains opportunistes comme coupable avant jugement de gestes contraire à nos principes.

Aujourd'hui, maintenant que nous avons été blanchis de ce triste événement qui a été le déclencheur de la tutelle de notre section locale, nous réitérons notre demande au président du SCFP national d'y mettre fin rapidement, afin de laisser place à l’élection démocratique d’un nouvel exécutif syndical, avec tous les contrôles et modalités prévus à nos statuts, tel que dûment approuvé par le SCFP. Nous lui rappelons la promesse faite que nous aurions nos nouveaux dirigeants à temps pour mener nos importantes négociations pour le renouvellement de la convention collective avec la Ville de Montréal.

C’est une question de respect de notre autonomie et du droit pour nos membres d’être représenté par les élus de leur choix tel que prévu au Code du travail. La période permise pour négocier étant sur le point de débuter, et celle-ci étant très restreinte par la nouvelle loi nous encadrant, il y a urgence d’agir !

N.B.: par respect pour la tutelle aucun autre commentaire n’est prévu.