La guerre que Washington, avec ses alliés, livre à la Syrie est le conflit militaire le plus significatif de la présente décennie, selon Samir Saul, professeur d'histoire à l'Université de Montréal. Mais elle est aussi un tournant : la guerre, que mène la coalition dirigée par les États-Unis (France, Royaume-Uni, Arabie Saoudite, Israël, et quelques autres) par supplétifs irréguliers, comme les djihadistes d'Al Qaeda, est un échec. La coalition « orientale » (Russie, Iran, Syrie, Hezbollah) mène une guerre classique et gagne. Washington commence à chercher d'autres moyens pour imposer sa domination, mais se heurte à la Russie et la Chine qui n'acceptent plus un monde unipolaire.
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