Le cas de Russell Williams, ex-colonel des Forces canadiennes et meurtrier misogyne ne doit pas sombrer dans l'oubli. Émilie Beauchesne, auteure de PERMIS DE TUER? MASCULINITÉ, CULTURE D'AGRESSION ET ARMÉE, Le cas de Russell Williams (M Éditeur) soutient que la vie militaire crée les conditions qui favorisent le féminicide.
Elle décrit de très nombreux facteurs aggravants de la culture et de la vie des militaires et signale qu'il y a eu une montée significative des agressions sexuelles contre les femmes après le retour des soldats de l'Afghanistan vers 2007 (dont Russell Williams).
Elle critique aussi la façon dont on évite de parler de la misogynie des crimes de Williams, préférant se concentrer sur le fait qu'il aimait s'habiller en lingerie féminine.
De plus, l'armée étant une institution sacro-sainte, surtout aux yeux du Canada anglais, on est plus préoccupé au gouvernement canadien de son image et de sa réputation que des problèmes graves dont le cas Russell Williams est la pointe de l'iceberg.
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