Le délire anglomane du Gouvernement du Québec

2018/04/27 | Par Impératif français

Impératif français s’insurge contre la décision du Gouvernement du Québec et de sa ministre responsable des Relations avec les Québécois « d'expression anglaise », Mme Kathleen Weil, qui, aux généreuses subventions fédérales à l’anglicisation du Québec, viennent d’ajouter leur contribution en annonçant par communiqué qu’ils verseront 950 000 $ à l'Université Concordia, en collaboration avec cinq organismes communautaires, pour « promouvoir la vitalité » de l’anglicisation du Québec !


Et tout ceci pendant que…

  • d’un recensement fédéral à l’autre, l’importance du Québec, de la francophonie canadienne et de la langue française ne cesse de reculer dramatiquement à tous les niveaux, et que la situation continuera de s’aggraver à l’avenir si rien n’est fait!
  • l’unilinguisme anglais au Canada progresse de 2,6 millions de locuteurs tous les dix ans selon Statistique Canada, soit de 26 millions sur 10 ans!
  • des études de l’Office québécois de la langue française (OQLF) révèlent que seulement 21,2 % des Montréalais travaillent uniquement en français, soit moins d’un travailleur sur quatre, bien qu’au Québec, la loi stipule clairement que le français est la langue de travail!
  • de nombreux commerces de Montréal, de l’Outaouais et d’ailleurs imposent, malgré la loi, l’anglais en embauchant du personnel incapable de parler français, ou si peu. Aucune excuse puisque des cours de français, il s’en donne!
  • la vérificatrice générale révèle que « la francisation des immigrants au Québec est un échec ». Seulement le tiers des immigrants auxquels est destiné le processus de francisation se sont inscrits aux cours offerts par le ministère de l’Immigration, et de ceux-là, plusieurs abandonnent en cours de route, sans qu’aucun suivi ne soit effectué par le ministère!
  • la mise en place d’une « clause d’impact » accorde à la communauté anglophone un droit de regard sur les nouveaux projets de loi et règlements!
  • la minorité historique québécoise anglophone d’environ 4 % reçoit près de 30 % du financement universitaire et accueille dans ses collèges et universités anglophones ou anglicisants près de 25 % des étudiants québécois!
  • le système scolaire québécois de langue anglaise ne réussit pas aux niveaux primaire et secondaire à offrir une formation suffisante en français ouvrant aux élèves un avenir au Québec!
  • des milliers de diplômes sont décernés chaque année à des cégépiens et à des universitaires anglophones ou allophones incapables, ou presque, de parler la langue nationale du Québec, le français, et qui, ensuite, imposent l’anglais au travail et ailleurs, ou s’expatrient à la fin de leurs études qui ont été payées par le Québec!
  • l’espace démesuré que prennent les cultures anglo-saxonnes sur les ondes de nos médias radiophoniques et télévisuels de langue française étouffe la création culturelle et l’émergence de nouveaux talents et que, parallèlement, l’on constate l’exclusion persistante et humiliante de notre culture et de nos artistes sur les ondes anglophones!
  • la nouvelle vision « présence suffisante » écrase celle de « nettement prédominante » ou, lors de l’adoption de la Charte, d’« uniquement en français »!
  • le gouvernement du Québec encourage les multinationales et autres entreprises à utiliser un nom anglais de marque de commerce à la seule condition qu’un petit slogan en français figure sur la façade de leur édifice!
  • les pratiques de banalisation et d’infériorisation du français en vigueur au sein de certaines multinationales, dont Adidas, ne considèrent le français que comme un simple « accommodement »!
  • les pratiques d’affaires, professionnelles et autres du genre « Press Nine », « Welcome/Bienvenue » et autres formes d’accueil et d’affichage en anglais encouragent au Québec le non-apprentissage du français! Pire l’apprentissage de l’anglais!
  • des gens vivant au Québec depuis 2, 5, 10, 30, 50 ans ou depuis leur naissance n’ont toujours pas appris à parler français!
  • le gouvernement afin de « promouvoir la vitalité » des forces d’anglicisation et de dominance de l’anglais crée pour s’en assurer le poste de ministre responsable des Relations avec les citoyens, mais exclusivement « d’expression anglaise », et d’un secrétariat aux « affaires anglophones »!

Ce délire anglomane et électoraliste du Gouvernement du Québec doit cesser!