Le Barreau du Québec est en crise. Sans consulter ses membres, il a décidé contester la validité de toutes les lois du Québec car, selon lui, elles n’ont pas été adoptées formellement en anglais. Pour ce faire, il est financé par le gouvernement fédéral. Des avocats se sont organisés et ont voté, dans une assemblée générale, contre cette action du Barreau en demandant à celui-ci de se désister. Éric Poirier, membre du Barreau et doctorant en droit, résume la situation actuelle, mais fait un retour en arrière jusqu’à Trudeau père, mais aussi à l’Acte de l’Amérique du Nord britannique pour montrer à quel point le Barreau fait fausse route en refusant de reconnaître la nature politique de la question linguistique au Québec (et au Canada).
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