À son 32e Congrès : La FTQ adopte deux déclarations de politique

2019/11/29 | Par L’aut’journal

Les militants et militantes participant au 32e Congrès de la Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ) ont adopté à l’unanimité les deux déclarations de politique, l’un sur la santé et la sécurité du travail et l’autre sur l’assurance médicaments publique et universelle.


Déclaration de politique sur la santé et la sécurité du travail

Les travailleurs et travailleuses ont clairement exprimé leur mécontentement à l’endroit des gouvernements qui ont fermé les yeux sur le sort des personnes victimes d’accidents du travail ou de lésions professionnelles. Adoptée il y a 40 ans, la Loi sur la santé et la sécurité du travail doit être mise à jour.

« Il est inacceptable que les mécanismes de prévention pourtant déjà prévus dans la Loi ne s’appliquent toujours pas à tous les travailleurs et travailleuses. L’an dernier, c’est plus de 100 000 personnes qui ont subi des lésions professionnelles alors qu’en 2018, 226 sont décédées en pratiquant leur métier, cela ne doit plus être toléré et c’est le message qu’envoient au gouvernement les travailleuses et travailleurs de la FTQ réunis en congrès cette semaine à Québec », a déclaré le secrétaire général Serge Cadieux.

Cette semaine, tous les parlementaires ont adopté à l’unanimité une motion exigeant du ministre du Travail que son projet de loi sur la réforme de la Loi sur la santé et la sécurité du travail prévoie que les mécanismes de prévention couvrent tous les travailleurs et travailleuses. La FTQ souligne que maintenant le gouvernement, qui a voté pour cette motion, a pris un engagement formel. La FTQ aura le gouvernement à l’œil.
 

Déclaration de politique sur l’assurance médicaments publics et universelle

Les 935 délégués et déléguées au 32e Congrès de la FTQ ont également adopté une déclaration de politique sur l’assurance médicaments. « Il est temps d’instaurer un régime d’assurance médicaments public et universel. Au Québec, entre 5 % et 9 % de la population se prive de médicaments faute de moyens et le régime hybride québécois a fait son temps. Un régime entièrement public nous permettrait d’économiser entre 1 et 4 milliards de dollars par année, ce n’est pas rien. Et dans les milieux de travail, l’assurance médicaments hybride du Québec précarise la viabilité des assurances collectives. Les médicaments ne sont pas des biens de consommation comme les autres. Comme société, nous avons le devoir de nous assurer que tous et toutes aient accès à ce dont ils ont besoin pour vivre en santé », déclare le président de la FTQ Daniel Boyer.

Vous pouvez consulter les déclarations de politiques adoptées lors du Congrès sur le site : https://ftq.qc.ca/congres-2019

Source : FTQ