Le pied à Papineau

2020/01/09 | Par Robin Philpot

Il y a crise au Moyen-Orient, oui le Moyen-Orient, parce c’est toute la région qui est en jeu. Il ne s’agit pas que d’un conflit entre les États-Unis et l’Iran, précise Samir Saul, professeur d'Histoire de l'Université de Montréal et spécialiste du Moyen-Orient.

Donald Trump a fait un geste irréfléchi qui nuit à sa propre politique qui était axée sur l'étranglement de l'Iran par des sanction. Cette politique d'étranglement visait à susciter un soulèvement populaire en Iran. Or, c'est le contraire qui se passe: la population a été réunie dans son opposition à la domination des États-Unis dans la région. Il en va de même pour l'Irak et le Liban. Seul Israël est content de cet assassinat.

Samir Saul s'élève aussi contre les interprétations des événements actuelles fondées sur les divisions sectaires. La vraie question est celle du rôle de domination des États-Unis au Moyen Orient. Force est de constater que Washington est le grand perdant. Même l'Arabie Saoudite, « faible militairement », prend ses distances par rapport aux États-Unis.

Pour écouter l’entrevue, cliquez ici.

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Mensonge au Venezuela : Show médiatique de Guaïdo - Entrevue Romain Migus

Au Venezuela, depuis le 5 janvier, il y a un « show de boucane », qui est un mensonge de A à Z, nous explique Romain Migus, journaliste et écrivain basé en France. 

Il y a un an, Juan Guaïdo s’est proclamé président du Venezuela. Il a été reconnu d’emblée par ses parrains à Washington et les États vassaux comme le Canada, mais il n'a pas été pas suivi par le peuple. Aussi, il a participé à plusieurs tentatives de coup d'État en 2019, s'alliant notamment avec des paramilitaires et des narcotrafiquants. Résultat: de nombreux députés de l'Opposition l'ont abandonné choisissant plus tôt M Luis Parra, lui également un opposant au Président légitime Nicolàs Maduro. 

Romain explique en détail la mise en scène autour de l'arrivée de Juan Guaïdo. Alors que les médias internationaux ont repris la photo d'un « courageux » Guaïdo escaladant une clôture autour de l'Assemblée nationale, M. Guaïdo aurait pu entrer par la porte ouverte de l'Assemblée, ce qu'il a refusé de faire. Il a préféré faire un spectacle pour les médias occidentaux, qui, eux ont bien voulu répéter à nausée le mensonge. 

Pendant le spectacle les députés de l'Assemblée nationale du Venezuela ont élu à la présidence de l'Assemblée, en bonne et due forme et avec quorum, Luis Parra.

Pour écouter l’entrevue, cliquez ici.