Le Bloc Québécois présente ses attentes budgétaires

2020/03/13 | Par Bloc Québécois

Yves-François Blanchet et le député de Joliette, Gabriel Ste-Marie, porte-parole en matière de Finances, ont présenté aujourd’hui les attentes budgétaires du Bloc Québécois. Sept priorités ont été clairement identifiées après des consultations tenues au cours des derniers mois par M. Ste-Marie.

« Nos attentes budgétaires reflètent notre engagement à réaliser des gains tangibles pour le Québec, comme nous l’avons fait dans le dossier de l’aluminium. Nos demandes sont réalistes et tiennent compte du contexte d’instabilité économique provoquée par l’actuelle pandémie du coronavirus », a expliqué Yves-François Blanchet. 


Sept priorités : une vision

« Le Bloc Québécois a priorisé sept demandes. En plus d’une hausse des transferts fédéraux en santé d’au moins 5,2%, nous exigeons la correction immédiate de la pension de la sécurité de la vieillesse à partir de 65 ans. Nos aînés méritent de conserver leur pouvoir d’achat et leur qualité de vie. Nous demandons aussi un accès à 50 semaines de prestation d’assurance-emploi en cas de maladie grave. C’est une question de dignité. Les personnes malades ne devraient se préoccuper que d’une chose: leur bien-être et la guérison », a ajouté Gabriel Ste-Marie.

 

Environnement

Le Bloc reconduit sa proposition de péréquation verte faite lors de la dernière campagne électorale. « C’est un outil important dans la lutte au réchauffement climatique qui rend le fait de polluer coûteux et qui récompense les bons comportements environnementaux. La taxe perçue uniquement dans les provinces dont les émissions par habitant sont supérieures à la moyenne canadienne serait reversée aux provinces où elles sont plus basses », a déclaré Yves-François Blanchet. Le Bloc Québécois demande également au gouvernement de Justin Trudeau d’arriver enfin dans le 21e siècle en cessant toute subvention aux énergies fossiles. 


Équité

« C’est inconcevable qu’encore aujourd’hui des entreprises arrivent à ne pas payer leurs impôts parce qu’elles utilisent les paradis fiscaux. Il est plus que temps d’agir. Nous voulons que le gouvernement fédéral change sa règlementation fiscale pour que les entreprises qui détournent leurs profits dans les paradis fiscaux ne soient pas exemptées d’impôts lorsqu’elles les rapatrient », a conclu Gabriel Ste-Marie. 

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