La pollution de l'air, un vecteur important dans la propagation du coronavirus

2020/03/30 | Par André Bélisle

Les gouttelettes d'eau ou vapeur et les particules fines dans l'air provenant largement de la combustion des combustibles fossiles, chauffage et transports, ainsi que de certaines activités industrielles sont des véhicules particulièrement préoccupants et présents dans les milieux densément peuplés.

Les gouttelettes et particules s'avèrent être des capteurs de contaminants de toutes sortes, métaux lourds, arsenic, cadmium, mercure, plomb, nitrate et sulfate, ammoniac... et aussi de virus.

Il est important de réaliser qu'il y a trois niveaux d'impacts qui se conjuguent.

  1. La pollution atmosphérique, le smog et le brouillard toxique affectent les poumons et le système cardiovasculaire des personnes sensibles qui y sont soumises, les rendant bien plus fragiles face à toute contamination virales par voie pulmonaire.
  2. Les virus aéroportés affectent le plus là où la pollution atmosphérique est plus importante. Les cartes qui identifient les zones contaminées au coronavirus indiquent justement des taux bien plus importants dans ces endroits plus pollués où vivent des populations nombreuses et plus pauvres.
  3. Le réchauffement de l'atmosphère favorise ce transport en augmentant le taux d'humidité et en maintenant dans l'air ces gouttelettes et particules plus longtemps et les transportent donc plus loin.
     

Alors, face à la crise du coronavirus, en plus de devoir respecter les consignes de santé scrupuleusement, une leçon s'impose : il faut sérieusement réduire la pollution de l'air pour renforcer nos moyens de défense naturels, ainsi nous soulagerons les gens et la nature durablement après cette crise...