Pain, Paix et Liberté

 

À l'appel du Comité régional intersyndical de Montréal (CRIM) rassemblant les organisations syndicales (CEQ, CSD, CSN, FTQ, SFPQ, SPGQ), des groupes populaires et des associations étudiantes, plusieurs milliers de personnes ont manifesté dans les rues de Montréal, le Premier Mai dernier, à l'occasion de la Fête internationale des travailleurs et travailleuses célébrée partout dans le monde. La marche s'est terminée au parc Villeray, où une fête populaire attendait les manifestants.

Le CRIM a rappelé que l'économie doit être au service de la population et exigé que les gouvernements fassent les bons choix pour le monde 0 Création et maintien d'emplois durables et de qualité dans les entreprises et les services publics, amélioration des lois du travail pour faciliter, entres autres, l'accès au syndicalisme, retricoter le filet de sécurité social (assurance-emploi, aide-sociale, revenu des personnes âgées), des services accessibles et de qualité dans la santé, l'éducation et la fonction publique et enfin l'équité salariale pour les femmes.

De son côté, la Confédération internationale des syndicats libres (CISL) s'efforcera, au cours de cette année, d'assurer que les normes fondamentales du travail soient bien ancrées dans l'esprit de tous ceux qui gouvernent le monde. Le slogan de la CISL Pain, Paix et Liberté , pour ce Premier Mai, explique ses objectifs 0 Aider les travailleuses et travailleurs à gagner leur pain, oeuvrer en faveur de la paix partout dans le monde et assurer que toutes les personnes soient libres d'exercer leurs droits humains et syndicaux.

Sur la terre des cinq semaines de congés payés, du Premier Mai férié, de la retraite à soixante ans et aussi des 35 heures, nos cousins français ont manifesté par milliers derrière une banderole Unis pour l'emploi, les 35 heures et la solidarité . Grâce à la lutte des syndicats français CGT et CFDT, toute l'Europe passera bientôt à la semaine des 35 heures sans perte de salaire. Au Québec, rappelons que la seule organisation ouvrière et politique qui revendique la semaine de 32 heures sans perte de salaire est le PDS (Parti de la Démocratie Socialiste).