La ministre Des Bois Robin

 

Elle pique dans les poches des petits salariés, des retraités et des sans emploi. C'est Jane Stewart, la ministre du Développement des Ressources humaines, surnommé la Des Bois Robin du gouvernement parce que, si Robin des Bois prenait aux riches pour donner aux pauvres, elle prend aux pauvres pour donner aux riches dans le cadre de la « stratégie d'innovation » du gouvernement Chrétien.

En plus de priver les personnes âgées du Supplément de revenu garanti (voir article ci-contre), la ministre est responsable du fait que, n'ayant pas été informés convenablement, près du tiers des 1,2 million de travailleurs dont le salaire ne dépasse pas 2 000 $, soit environ 360 000 contribuables (en majorité des étudiants) n'ont pas réclamé le remboursement des cotisations à l'assurance-emploi auquel ils ont droit.

Notre ministre Des Bois Robin est aussi responsable du surplus à la Caisse de l'assurance-emploi. Selon l'actuaire du gouvernement un taux de cotisation de 1,51 $ par 100 $ de rémunération assurable serait suffisant, alors qu'il est de 2,25 $. L'excédent prévisible est de 6,2 milliards $ pour des surplus accumulés qui devraient dépasser les 43 milliards.

Que faire avec tout cet argent ? Avec Allan Rock, la ministre Stewart dévoilait le 13 février dernier la « stratégie d'innovation » du gouvernement libéral. Elle se résume en une expression 0 « aligner le Canada sur les États-Unis ».

Les ministres nous ont dit vouloir atteindre un niveau de taxation des entreprises inférieur à celui des États-Unis. Ils étaient fiers d'annoncer que le niveau de taxation global des entreprises passerait de 46,6 % à 34,6 %, alors qu'il est présentement de 40 % aux États-Unis. Cela représentera des milliards de dollars en moins en rentrée d'impôts pour le gouvernement.