Brèves

 

Ottawa rembourse les banques avec l’argent des provinces et des sans-emploi

John Manley pavoise en annonçant que le surplus fédéral est de 6 milliards $ qu’il s’empressera de verser aux banques pour réduire la dette fédérale. Faut-il rappeler que, depuis 1995, son prédécesseur aux Finances Paul Martin a enlevé aux provinces 24 milliards, dont le tiers, soit 8,4 milliards, au Québec. Martin a aussi volé le surplus de la caisse d’assurance-emploi, soit 46 milliards de dollars en quelques années.

Aujourd’hui, ils ne sont plus que 40 % des demandeurs d’emploi à pouvoir bénéficier de l’assurance-emploi, alors que tous les travailleurs paient des cotisations. Mais les sans-emploi et les provinces peuvent toujours prendre le chemin de la banque pour emprunter. Elles ont de l’argent 0 elles viennent de recevoir une bonne partie du 6 milliards du surplus fédéral.

Comment faire taire la contestation des banlieues

La police a procédé à l’arrestation d’Irving Grundman et d’un autre conseiller de l’arrondissement de l’ancienne ville de Saint-Laurent pour trafic d’influence. Pendant ce temps, l’administration Tremblay accordait, sans se faire importuner, un contrat de 750 000 $ à la firme de comptables Price Waterhouse Coopers et au bureau d’avocats Fasken Martineau Dumoulin, dont plusieurs associés ont financé la campagne électorale du maire à coups de milliers de dollars. Le message est clair. Dorénavant, l’assiette au beurre est à la nouvelle ville.

Vieillir au Québec

Deux mois après leur arrivée dans un centre d’accueil, 57 % des personnes en perte d’autonomie n’ont encore bénéficié d’aucune évaluation des soins dont elles ont besoin comme l’exige pourtant la loi. Pour 13 % d’entre elles, cette évaluation ne viendra jamais.

Le taux de réponse moyen aux besoins des personnes hébergées n’atteint que 76 %, et cela ne tient pas compte des besoins liés aux problèmes cognitifs des usagers de même que de la physiothérapie, de l’ergothérapie et des services psychosociaux.

C’est ce que nous apprend le Rapport de la vérificatrice générale du Québec, Doris Paradis. Le rapport signé par son prédécesseur, Guy Breton, il y a huit ans, décrivait sensiblement la même situation. Donc, on «tablettera » ce rapport jusqu’au prochain… dans 8ans.