Des hommes de conviction

Paul Martin affirme n’avoir jamais douté, un seul instant, de la foi fédéraliste de Jean Lapierre, son nouveau lieutenant québécois.

Il connaît bien son homme. À travers un parcours qui l’a vu passer d’allégeance libérale à bloquiste, puis, à nouveau, libérale, Jean Lapierre n’a jamais perdu de nez l’assiette au beurre.

Maintenant que le plan « B » a été sous-traité au gouvernement Charest, Paul Martin a besoin d’un homme de main plus présentable et plus malléable que le « preacher » Stéphane Dion.

Nul besoin pour l’instant d’évoquer la Loi sur la clarté ou d’agiter le flingue de la partition.

Dion et Lapierre sont les deux faces de la même pièce de monnaie. Le premier voue un culte aux institutions de Sa Majesté. Le deuxième a vite appris à mettre le huard dans ses poches.