Paul W. Martin

Maintenant qu’on sait fort bien qu’il y une prolifération des armes nucléaires et que beaucoup d’armes qu’avait Saddam Hussein on ne sait pas où elles sont, alors ça veut dire que les terroristes ont accès à tout cela », a déclaré le premier ministre Paul Martin lors d’une conférence au cours de laquelle il définissait sa politique étrangère.

Que Martin tienne un discours à la Rumsfeld ne devrait pas étonner. En prenant la direction du Parti libéral, il avait averti que sa priorité était de rétablir de bonnes relations avec l’administration Bush.

Avant son dernier voyage à la Maison Blanche, il a annoncé des dépenses de 7 milliards $ pour l’achat d’équipements militaires neufs, le prolongement de la mission du Canada en Afghanistan et 690 millions pour la sécurité nationale. De toute évidence, il a donné son accord pour la participation du Canada au projet de bouclier spatial anti-missiles.

Paul W. Martin se fait l’ardent promoteur d’une nouvelle organisation internationale qui remplacerait l’ONU, jugée « inadéquate » pour traiter de la situation mondiale. Un G-20 où des pays comme la France ne pourraient mettre leur veto lorsque l’Oncle Sam décide d’aller en guerre contre « les terroristes qui ont eu accès aux armes nucléaires de Saddam Hussein » !