Bonne Saint-Jean !

Nous savons, depuis l'an passé, que le Premier ministre Charest – qui est né un 24 juin – préfère ne pas participer aux festivités publiques le jour de la Fête nationale et fêter en privé son anniversaire de naissance.

Aussi ne faut-il pas se surprendre que son gouvernement ait réduit de 500 000 $ le montant des subventions accordées au Comité de la Fête nationale, ce qui a contraint les organisateurs à annuler le traditionnel défilé à Montréal.

Les Québécoises et les Québécois n'auront qu'à fêter la Saint-Jean-Baptiste en privé – comme leur premier ministre – et s'ils tiennent vraiment à assister à un défilé, il y a toujours celui, généreusement commandité, du Canada le 1er juillet.

Privatiser la fête nationale cadre parfaitement dans le grandiose projet des Partenariats privé-public dont l'objectif est de passer à la trappe toutes les institutions que le Québec s'est donné au cours des dernières décennies et qui font sa spécificité nationale.