Petit sarko, grand paul

Vanitas vanitatum, omnia vanitas, vanité des vanités, tout est vanité, et Paul Desmarais ne fait pas exception. Après une vie passée à construire une des plus importantes fortunes au monde à l’abri du regard indiscret des médias – chose d’autant plus facile qu’il les possède presque tous – le vieux Paul Desmarais n’a pu résister à la tentation de faire la manchette des ses journaux en recevant des mains du président Sarkozy, dans les salons du château de l’Élysée, la Grand-Croix de la Légion d’Honneur, la plus haute distinction de l’ordre.

Sarko a déclaré : « Si je suis aujourd’hui président de la République, je le dois en partie à Paul Desmarais », révélant que c’est lors d’un séjour au domaine Sagard de Desmarais dans Charlevoix en 1995, alors qu’il était au plus bas, que le président de Power Corporation l’a pris sous son aile en lui déclarant : « Il faut que tu t’accroches, tu vas y arriver, il faut que nous bâtissions une stratégie pour toi ».

Après l’Ordre national du Québec pour celui qui a organisé les campagnes électorales de Claude Ryan, Daniel Johnson et Jean Charest, et l’Ordre du Canada pour celles de Pierre Trudeau Jean Chrétien et Paul Martin, la Légion d’Honneur s’imposait donc.

À quand le prochain conclave au Vatican ?