La crise ? Quelle crise ?

Jean Charest est aux oiseaux ! Des travailleuses et des travailleurs sont licenciés, des usines ferment, des régions agonisent. Mais rien ne le touche, rien ne l’atteint, rien ne le trouble, rien ne l’émeut. Tout va très bien, madame la marquise !

Déjà, pendant la campagne électorale, il niait la crise, rejetait la possibilité même d’un déficit. La Caisse de dépôt et placement perd 40 milliards en jouant l’argent des retraités au casino financier. Il se dégage de toute responsabilité. Il fait comme si ça ne le concernait pas ! Les coûts pour le pont de l’autoroute 25 explosent. Il regarde ailleurs !

Ottawa le prive d’un milliard en péréquation, lui refuse 2,3 milliards pour l’harmonisation de la TPS et de la TVQ, notre gai luron s’en moque. L’Ontario reçoit 4 milliards pour l’industrie automobile, le Québec des broutilles pour l’industrie forestière, pourquoi ne pas en rigoler ?

Notre jovialiste a la recette du bonheur. Il ne voit rien, n’entend rien, ne dit rien, comme les statuettes des trois petits singes. Dans sa tête, il serait déjà rendu, lui aussi, à suivre des cours d’espagnol au Mexique.

Rira bien qui rira le dernier !