Une dernière chance au Canada ?

Alors que les Canadiens anglais affirment à hauteur de 62 % qu’ils sont contre l’ouverture de négociations constitutionnelles, 78 % des Québécois considèrent que le fédéralisme canadien est réformable et 82 % d’entre eux souhaitent l’ouverture de négociations.

C’est ce qui se dégage d’un sondage réalisé pour le compte des Intellectuels pour la souveraineté (IPSO) et du Bloc Québécois et dont les résultats ont été diffusés lors du colloque annuel des IPSO, le 8 mai dernier.

Pauline Marois et Gilles Duceppe font une lecture différente de ce sondage. La chef du Parti Québécois s’appuie sur la réponse des Québécois pour demander le rapatriement de pouvoirs en matière de langue, culture, communication, de même que dans les domaines économique et de compétence internationale.

Le chef du Bloc Québécois déclare que « le Canada idéal qui serait prêt à accommoder le Québec n’est qu’un mirage ». Il s’appuie sur les autres résultats du sondage qui révèlent qu’entre 60 % et 80 % des Canadiens anglais s’opposent au rapatriement de chacun des pouvoirs que souhaitent récupérer les trois-quart des Québécois.