Un rôle déterminant dans la vie des néo-Québécois

Avec pour thématique « Une école pour tout le monde », la 4e édition de la Semaine pour l’école publique mettra en lumière le travail méconnu des professionnels et des enseignants œuvrant dans les classes d’accueil et de francisation, un aspect pourtant spécifique à l’école publique selon le président de la Fédération autonome de l’enseignement (FAE), Pierre St-Germain.

Les classes d’accueil, du préscolaire au secondaire, reçoivent les nouveaux arrivants de même que les enfants de familles immigrantes ne parlant pas le français. Les classes de francisation relèvent quant à elles de la formation aux adultes.

Dans un contexte où l’immigration est croissante au Québec, le travail des professionnels et des enseignants qui participent l’intégration des nouveaux arrivants et à la promotion de la langue prend toute son importance. À ce chapitre, l’école publique joue un rôle déterminant dans la vie des néo-Québécois.

Au fil des ans, différents partenaires se sont greffés à la FAE pour souligner la Semaine pour l’école publique, dont la Fédération nationale des enseignantes et enseignants du Québec (FNEEQ-CSN), le Conseil central du Montréal métropolitain (CCMM), l’Association des directeurs généraux des commissions scolaires du Québec (ADIGECS), la Commission scolaire Marie-Victorin et la Commission scolaire English-Montréal notamment.

Si tous ces acteurs ne sont pas a priori des partenaires « naturels », M. St-Germain se dit très satisfait de cette « trêve » dans l’objectif commun de promouvoir l’école publique.

« Nos partenaires assurent un plus grand rayonnement à l’événement, notamment en dehors de Montréal. Et c’est ce qui est intéressant. La promotion de la langue, ce n’est pas juste à Montréal que ça se passe. On veut donner un autre aperçu de ce qui se fait au Québec. »

Pour la FAE, la Semaine pour l’école publique est non seulement l’occasion de véhiculer une image positive du système public d’éducation, une image différente de celle des médias qui « soulèvent plus souvent les problèmes que les bons coups », mais aussi de relancer les discussions sur la question du financement des écoles privées.

M. St-Germain précise à cet effet que le ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport ne fait d’ailleurs pas partie des partenaires de l’évènement, « alors que ce devrait être lui qui organise cette semaine de promotion de l’école publique. »

Des activités se dérouleront du 30 septembre au 5 octobre prochains dans différents établissement scolaires. On souligne toutefois la tenue d’un débat public, le mercredi 3 octobre à 17h30 au CRIM, sur les défis de l’école publique animé par Hélène Fouquet et avec la participation de Bizz, Martine Desjardins, Lorraine Pagé et du sociologue Guy Rocher à qui un prix hommage sera également décerné.

Pour les détails de la programmation: www.spep.ca