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Un désastre humanitaire orchestré par les États-Unis et l’OTAN?
Un recul de 30 ans
Une démarche souverainiste basée sur des revendications linguistiques, sociales, économiques et fiscales
Le Pérou, un pays que les États-Unis ne peuvent pas se permettre de perdre
« Le colonialisme, c’est maintenir quelqu’un en vie, pour boire son sang goutte à goutte. » - Massa Makan Diabaté.
En quoi devons-nous applaudir la victoire démocrate?
Les gens sont contents et je me demande pourquoi
Nouveaux riches, nouveau discours
Une réplique du vice-président bolivien, Alvaro Garcia Linera. Un débat qui concerne le Québec
Le Prix Nobel de la paix à l’UE contrevient au testament d’Alfred Nobel
La notion de « responsabilité de protéger » est un leurre.
Le point de vue iranien devant les menaces israéliennes
La stratégie américaine pour évincer Chavez
Violence : le Mexique au 135ième rang sur un total de 153 pays
51,1% de la population en faveur de l’indépendance
Washington frappe « dans les narines du Brésil »
Reuters, 27 juillet 2012.)
Se caractérisant surtout par des opérations clandestines d’espionnage, le rôle d’Israël dans le soutien aux rebelles, quoique « discret », a été néanmoins significatif. Depuis le tout début, le Mossad a appuyé des groupes terroristes salafistes radicaux, lesquels ont participé activement au mouvement de protestation à Daraa, dans le sud de la Syrie, à la mi-mars. Des reportages suggèrent que le financement de l’insurrection salafiste provient de l’Arabie Saoudite. (Voir Syrian army closes in on Damascus suburbs, The Irish Times, 10 mai 2011).
Tout en appuyant clandestinement l’ASL, Israël soutient également les séparatistes kurdes au nord de la Syrie. Le groupe d’opposition kurde (Conseil national kurde (KNC)) entretient des liens étroits avec le gouvernement régional kurde de Massoud Barzani au nord de l’Irak, directement appuyé par Israël.
Washington et Tel-Aviv prévoient utiliser les visées séparatistes kurdes afin de démanteler la Syrie et la diviser en plusieurs entités politiques « indépendantes » fondées sur des frontières ethniques et religieuses. Il convient de noter que Washington a par ailleurs facilité le déploiement de « militants de l’opposition » kurdes syriens au Kosovo en mai pour participer à des sessions d’entraînement employant « l’expertise terroriste » de l’Armée de libération du Kosovo (ALK). (Voir Michel Chossudovsky, Hidden US-Israeli Military Agenda : Break Syria into Pieces, Global Research, juin 2012.)
Le programme militaire à peine voilé des États-Unis et d’Israël est de « Mettre la Syrie en pièces », dans le but d’appuyer l’expansionnisme israélien. (The Jerusalem Post, 16 mai 2012.)
Confrontation avec la Russie
Dans les prochains mois, nous devons nous attendre à ce qui suit :
1) un déploiement naval en Méditerranée orientale, dont l’objectif militaire n’a pas été clairement défini par les forces alliés.
2) une affluence accrue de combattants étrangers et d’escadrons de la mort en Syrie, ainsi que des attentats terroristes soigneusement ciblées, en coordination avec les États-Unis et l’OTAN.
3) une escalade dans le déploiement de forces spéciales alliées, dont des mercenaires de compagnies privées de sécurité travaillant à contrat pour le renseignement occidental.
Le but de l’opération « le volcan de Damas et les séismes de Syrie » consiste au bout du compte à étendre les attentats terroristes de l’ASL à la capitale de la Syrie, sous la supervision des Forces spéciales et d’espions occidentaux sur le terrain. (Voir Thierry Meyssan, La bataille de Damas a commencé, Voltaire Net, 19 juillet 2012.) Cette option visant à cibler Damas a échoué. Les rebelles ont également été repoussés lors de combats intenses à Alep, la seconde ville syrienne en importance.
3) L’affaiblissement du rôle de la Russie en Syrie, incluant ses fonctions dans le contexte d’un accord de coopération militaire bilatéral avec Damas, fait aussi partie des visées du renseignement militaire des États-Unis et de l’OTAN. Cela pourrait donner lieu à des attentats terroristes contre des citoyens russes vivant en Syrie.
Un attentat terroriste visant la base navale russe de Tartous a été annoncé par l’ASL moins de deux semaines après la confrontation au Conseil de sécurité. Il ne fait aucun doute que celui-ci a été ordonné par les États-Unis et l’OTAN dans le but de menacer la Russie.
Suivant l’arrivée de la flottille de dix navires de guerre au large de la côte syrienne, un porte-parole de l’ASL a confirmé (le 26 juillet) leur intention d’attaquer la base navale russe de Tartous.
Nous avons un avertissement pour les forces russes : si elles envoient davantage d’armes pour tuer nos familles et le peuple syrien nous allons les frapper durement en Syrie » a déclaré Louay al-Mokdad, un responsable de la logistique pour l’ASL.
Des informateurs au sein du régime nous indiquent qu’une importante livraison d’armes arrivera à Tartous dans les deux prochaines semaines. Nous ne voulons pas attaquer le port, nous ne sommes pas des terroristes, mais s’ils continuent à agir de la sorte, nous n’aurons pas le choix.
L’ASL a formé une « brigade navale » constituée de déserteurs de la marine syrienne, active près de Tartous. « Bon nombre de nos hommes travaillaient auparavant dans le port de Tartous et ils le connaissent bien », a affirmé le capitaine Walid, un ancien officier de la marine syrienne. « Nous observons de très près les mouvements des Russes.
Nous pouvons facilement détruire le port. Si nous frappions les stocks d’armes à l’aide de missiles antichars ou d’une autre arme, cela pourrait déclencher une explosion dévastatrice, a déclaré un représentant de l’ASL. « Nous pouvons aussi attaquer directement les navires. (Syrian rebels threaten to attack Russian naval base - World - DNA, 26 juillet 2012.)
Si les bases navales de la Russie étaient attaquées, il est fort probable que cela se ferait sous la supervision des forces spéciales et des agents du renseignement des alliés.
Alors que la Russie possède les capacités militaires pour défendre efficacement sa base navale de Tartous, une attaque contre celle-ci représenterait un acte de provocation pouvant ouvrir la voie à l’implication plus visible des forces russes en Syrie. Une telle tournure des événements pourrait également mener à une confrontation directe entre les forces russes d’une part et, de l’autre, les Forces spéciales et les mercenaires occidentaux actifs dans les rangs des rebelles.
Selon le bulletin du RUSI sur la crise Syrienne cité plus haut : « L’anticipation des actions et réactions de la Russie doit constituer un facteur majeur dans tout plan d’intervention [militaire] occidentale en [Syrie]. Les Russes sont certainement capables de poser des gestes audacieux et inattendus […] » (RUSI, op. cit., p. 5.)
Le monde est à une dangereuse croisée des chemins
Une « guerre humanitaire » totale contre la Syrie figure sur la planche à dessin du Pentagone et si elle devait se réaliser, elle conduirait le monde à une guerre régionale s’étendant de la Méditerranée orientale au cœur de l’Asie.
Un programme de propagande global et sophistiqué appuie la guerre au nom de la paix et de la sécurité mondiale.
Le scénario sous-jacent d’un conflit planétaire va bien au-delà des visées diaboliques de 1984 d’Orwell.
Le ministère de la Vérité sanctionne la guerre comme entreprise de pacification en mettant la réalité sens dessus dessous.
Les mensonges et les fabrications des médias dominants, assortis de diverses insinuations, sont présentés dans un enchevêtrement complexe de tromperies.
Dans un revirement cynique de situation, les atrocités documentées commises par l’« opposition » de l’Occident contre les civils syriens sont maintenant (au lieu d’être attribuées aux forces gouvernementales) reconnues comme étant « inévitables » dans la douloureuse transition vers la « démocratie ».
Les conséquences plus vastes du « grand mensonge » sont occultées.
La guerre humanitaire mondiale devient un consensus que personne ne peut contester.
La guerre contre la Syrie s’inscrit dans un programme militaire mondial intégré. La route vers Téhéran passe par Damas. L’Iran, la Russie, la Chine et la Corée du Nord sont également menacés.
Avec le déploiement de l’armada franco-britannique plus tard cet été, des navires de guerre occidentaux en Méditerranée seraient contigus à ceux déployés par la Russie qui effectue ses propres jeux de guerre, ce qui pourrait mener à une confrontation entre les forces navales russes et occidentales, évoquant la Guerre froide. (Voir Michel Chossudovsky, The US-NATO War on Syria : Western Naval Forces Confront Russia Off the Syrian Coastline ?, Global Research, 26 juillet 2012.)
Une guerre contre la Syrie, dans laquelle Israël et la Turquie seraient inévitablement impliqués, pourrait représenter l’étincelle causant une guerre régionale contre l’Iran et à laquelle la Russie et la Chine pourraient être mêlées (directement ou indirectement).
Il est crucial de passer le message et de briser les réseaux de désinformation médiatique.
Afin de renverser l’escalade militaire il faut absolument comprendre les événements en Syrie de manière critique et impartiale.
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Les peuples britannique, français et étasunien doivent absolument empêcher le déploiement naval d’armes de destruction massive en Méditerranée orientale « à la fin de l’été ».
Le ministère britannique de la Défense a annoncé que plusieurs navires de guerre britannique sont requis pour assurer la sécurité des Jeux Olympiques. « Le HMS Bullwark est stationné dans la baie de Weymouth pour toute la durée des Jeux et le HMS Illustrious est actuellement sur le Thames au cœur de Londres. » Le déploiement de navires de guerre britanniques, dont le HMS Bulwark et le HMS Illustrious, est envisagé « après » les Olympiques.
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Empêchez les navires de quitter le port.
Article original en anglais : Towards A Soft Invasion ? The Launching of a Humanitarian War against Syria
by Prof. Michel Chossudovsky - 2012-08-02
Déclin d’un régime et émergence de l’espoir de réconciliation d’un peuple
Survivance d’un mouvement, un an plus tard
Le G20 à Mexico
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