Le français dégringole
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La tradition pacifiste québécoise mise à mal
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La petite histoire de la Loi sur la laïcité de l'État et de sa contestation juridique
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Les droits des peuples autochtones et l’indépendance du Québec
L'indépendance, la constitution et la constituante
La Cour suprême, le droit international et l'indépendance du Québec
Luc Plamondon avait raison, en recevant la Médaille d’honneur de l’Assemblée nationale, de lancer ce pavé dans la mare.
Charles Castonguay le confirme avec toute la rigueur qu’on lui connaît dans ces chroniques parues dans le mensuell’aut’journal. En même temps, il dénonce exemples à l’appui la partisanerie politique et la crainte du qu’en-dira-t-on qui corrompent l’information sur la situation linguistique et empêchent de prendre la pleine mesure du recul du français au Québec et au Canada.
Chemin faisant, il relève comment le critère de nette prédominance du français, imposé à l’origine par un jugement de la Cour suprême, pousse le Québec vers le bilinguisme institutionnel et nous éloigne de l’idéal du français, langue commune, au coeur de la loi 101. Il démontre aussi que le libre choix de la langue d’enseignement au cégep assure la domination de l’anglais comme langue d’assimilation parmi les jeunes.
Charles Castonguay se passionne pour la diversité linguistique qui, à ses yeux, fait partie de la beauté du monde au même titre que la diversité biologique ou culturelle. Réunis ici, ses textes invitent à l’action. De leur lecture, une conclusion s’impose: il est plus que temps de relancer l’aventure du français en Amérique du Nord par une réforme en profondeur de notre politique linguistique.