PKP dans tous ses états
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Le Québec et la guerre en Ukraine,
La tradition pacifiste québécoise mise à mal
Claude Morin,
un espion au sein du Parti Québécois
La laïcité de l'État
socle du droit des femmes à l'égalité
L'immigration au Québec
Comment faire mieux
L'indépendance et la justice climatique
La petite histoire de la Loi sur la laïcité de l'État et de sa contestation juridique
Référendum 1995 :
Documents inédits
Le fiasco de la politique
inguistique canadienne
Le pari québécois
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Plaidoyer pour un
Québec indépendant
Le Canada, le Québec
et la pandémie
Le territoire d'un
Québec indépendant
La fin de la monarchie au Québec
Une charte pour la nation
La laïcité demeure l’enjeu majeur
Les droits des peuples autochtones et l’indépendance du Québec
L'indépendance, la constitution et la constituante
La Cour suprême, le droit international et l'indépendance du Québec
Du fils héritier d’un empire à l’homme providentiel
Pierre Karl Péladeau, candidat à la direction du Parti Québécois, soulève les passions. Sa profession de foi indépendantiste, le poing en l’air, a rallumé la flamme chez de nombreux nationalistes, qui le voient comme « l’homme providentiel », apte à mener le Québec à l’indépendance nationale.
Pour de nombreux syndicalistes et progressistes, PKP porte la tache indélébile des multiples lock-out décrétés dans ses entreprises et son nom figure dans le groupe de tête du palmarès des pires patrons du Québec.
Pour ses supporteurs, PKP est un bâtisseur, doté d’un sens des affaires remarquable, doublé d’un esprit visionnaire, dont l’empire médiatique et culturel constitue une des plus belles réussites du Québec Inc.
Pour ses détracteurs, il était un patron aux interventions incessantes dans les salles de presse de ses médias et son ombre, qui plane toujours sur le milieu culturel et de l’information, intimide au point qu’il incite à l’autocensure.
Au-delà des clichés, des perceptions et des commérages, nous sommes allé aux faits. Notre avons revu l’histoire de l’édification de l’empire Québecor, ses bons coups, ses échecs, ses défis actuels, les démêlés de PKP avec le Premier ministre Charest, ses accointances avec le Parti Québécois dans l’affaire de l’amphithéâtre de Québec, et la promotion par ses médias de la CAQ de François Legault.
Notre recherche nous a entraîné dans les arcanes du pouvoir à Québec et à Ottawa. Que serait Québecor sans l’intervention de la Caisse de dépôt et placement, laquelle a permis l’acquisition de Vidéotron qui demeure la vache à lait de l’entreprise? Que dire des interventions stratégiques de Brian Mulroney, vieil ami de la famille Péladeau et aujourd’hui président du conseil de Québecor, auprès du Premier ministre Stephen Harper?
Malgré l’indiscutable bonne volonté indépendantiste de PKP, son passé d’affaires risque de peser plus lourd dans la balance que l’indépendance.
Pierre Dubuc est directeur et rédacteur en chef de l’aut’journal, un mensuel progressiste et indépendantiste publié depuis 1984. Il a participé à la course à la direction du Parti Québécois en 2005. Il a publié, le Manifeste du SPQ Libre, L’autre histoire de l’indépendance et Le vrai visage de Stephen Harper aux Éditions Trois-Pistoles, de même que Michael Ignatieff au service de l’empire, une tradition familiale aux Éditions Michel Brûlé. Il est également le co-auteur de Sans référendum, pas de souveraineté etLe SPQ Libre et l’indépendance du Québec.