Crise des isotopes médicaux

2009/06/19 | Par Claudette Piché

Madame Marois devrait prendre rapidement au rebond la dernière crise fédérale des isotopes médicaux et manifester haut et fort la volonté des QuébécoisEs de ne plus dépendre de l’irresponsabilité fédérale en matière nucléaire telle que le démontre la saga de Chalk River et de la faillite sous couverture de EACL.

Dans ce domaine particulier, pour devenir souverain, le peuple québécois souhaite - à une bonne majorité - la fin de l’aventure catastrophique du nucléaire de Gentilly.

Le Parti Québécois devrait se démarquer maintenant du gouvernement Charest pour le devancer dans son récent plan nébuleux d’énergies renouvelables dans le Grand Nord et rejoindre le mouvement Maîtres chez-nous 21ième siècle. (  www.mcn21.org/  ).Celui-ci lui donne toutes les pistes à suivre pour notre indépendance énergétique.

Le Québec possède déjà assez d’énergie pour se munir si nécessaire d’accélérateurs de particules pouvant servir en radiothérapie anti-tumorale. Cela permettrait d’être auto-suffisant pour combler nos besoins médicaux et ainsi résorber au Québec la dernière crise  fédérale.

Pour cela, Madame Marois doit changer son discours sur le projet de reconstruction de la centrale nucléaire de Gentilly-2 et convaincre les dirigeants de la FTQ qu’il faudra bien du béton et des services pour sécuriser le déclassement de G-1 et G-2 et pour acquérir l’expérience du monitoring de la radioactivité. Ces expertises sont exportables dans de nombreux pays qui devront fermer des dizaines de centrales nucléaires en fin de vie.

La conquête de notre indépendance énergétique passe par un Québec vert hors du nucléaire en mobilisant tous les milieux économiques et sociaux.

Claudette Piché, Ste-Thècle