C'est en 2007 que le danseur japonais Saburo Teshigawara achève Miroku. Avec cette pièce l'artiste japonais cherche la fusion parfaite entre le corps et l'esprit, et ce, à l'aide de solos souples et précises.
En effet, les chorégraphies de Teshigawara semblent s'inscrire dans une recherches du mouvement ardu et rigide. Les gestes y sont saccadés, désarticulés et plein de grâce. Miroku propose, par la danse, un éloge au combat que nous devons mener pour réussir à toucher l'harmonie entre les hommes. Pour Teshigawara, ce combat doit être mener tous les jours, car l'harmonie n'est jamais achevé.
Le travail de la lumière demeure un élément fort de la production de Teshigawara. La conception d'éclairage remplace le décor en proposant des espaces clos où le corps du danseur devient une peinture en mouvement. La conception musicale douce et agressive à la fois soutient la fusion recherchée par Teshigawara.
Miroku de Teshigawara reste un spectacle d'une grande beauté émotive et corporelle. Par contre, les chorégraphies semblent homogènes et la recherche spirituelle demeure superficiel pour le jeune occidental que je suis. Au demeurant, le travail de la lumière et l'agilité du danseur sont les points forts du spectacle.
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